Le discours du président de la Fed BEn Bernanke a rassuré les investisseurs. Photo : Bloomberg

La semaine a été essentiellement négative pour les Bourses nord-américaines et pourtant, Toronto a réussi à terminer avec une progression par rapport à son point de départ de lundi.

La séance de vendredi a été marquée par un impressionnant rebond, tant sur Wall Street que Bay Street. L’indice phare de Toronto a même explosé de plus de 200 points.

C’est que le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Ben Bernanke a indiqué dans un discours ce matin que la Fed envisagera de racheter à plus grande échelle des obligations du gouvernement si le ralentissement économique devait se détériorer davantage ou si les signes de déflation s’accumulaient davantage.

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Son discours a suivi l’annonce de la révision du PIB américain au second trimestre. Ce dernier a été revu à la baisse, passant de 2,4 % à 1,6 %. Mais les économistes attendaient une réévaluation plus sévère, à 1,4 %.

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Ensemble, ces deux nouvelles ont donné aux marchés un tonus qui lui a fait défaut toute la semaine. Le S&P/TSX à Toronto a fait un bond de 226,54 points, à 11 879,72 points. Le Dow Jones est revenu au-dessus de la barre des 10 000 points à New York, gagnant 164,84 points, à 10 150,65 points.

Le S&P 500 quant à lui a progressé de 17,37 points, à 1 064,59 points, et le Nasdaq a monté de 34,94 points, à 2 153,63 points.

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Le baril de pétrole est repassé au-dessus des 75 $ US, en s’enflammant de 1,81 $ US, à 75,17 $ US, pendant que l’once d’or a avancé de 0,60 $ US, à 1 236,00 $ US.

Le dollar canadien a grimpé de 0,48 cent US, à 95,03 cents US.

Le résultat de la semaine peut surprendre du côté de la ville reine. C’est que les principales banques du pays ont déposé leurs résultats cette semaine, et le bilan qui en résulte est mitigé, affirme Charles Huot, directeur général actions institutionnelles de BMO Marchés des capitaux.

Par contre, « leurs activités de base, c’est-à-dire les services bancaires avec les particuliers et les entreprises, ont été relativement bonnes », précise M. Huot.

« C’est du côté des marchés des capitaux que les banques ont surtout été affectés », a-t-il ajouté peu avant la fermeture des marchés.

Le secteur des ressources naturelles a également permis de mieux faire du côté de Toronto par rapport à New York, souligne M. Huot.

« Les Bourses demeurent cependant dans une dynamique où les données économiques sont peu réjouissantes, alors que les résultats des sociétés sont somme toute positifs », a tranché M. Huot.

Il en résulte une incertitude qui demeure sur les marchés et qui continue de faire tomber de plus en plus bas les taux d’intérêts des obligations, puisque les investisseurs s’y réfugient, conclut-il.