Photo: Shutterstock
Les prix du pétrole dégringolaient jeudi en cours d'échanges européens, perdant plus de deux dollars et marquant des minimums depuis 2012 à Londres et depuis 2013 à New York, succombant de nouveau à un ensemble de facteurs baissiers.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 92,06 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres vers 12h à Paris, en chute de 2,10$US par rapport à la clôture de mercredi. Le Brent a glissé jusqu'à 91,55$US le baril dans la matinée, au plus bas depuis le 28 juin 2012.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 2,04$US, à 88,69$US. Le WTI a chuté jusqu'à 88,18 dollars le baril, son plus bas niveau en séance depuis le 23 avril 2013.
«La montée des prix du pétrole dans le sillage des données sur les stocks américains (mercredi) a été extrêmement éphémère», soulignaient les analystes de Commerzbank.
Dans un premier temps, le Brent et le WTI ont été dopés par une baisse surprise des stocks de brut américains. Mais ils ont finalement terminé en recul mercredi, toujours affectés par l'ensemble de facteurs baissiers (demande en berne, offre abondante, dollar fort et impact limité des crises géopolitiques sur les approvisionnements pétroliers) qui les pénalise depuis des semaines.
Cette tendance se poursuivait jeudi si bien que le Brent a chuté à un nouveau plus bas depuis fin juin 2012 tandis que le WTI est passé sous la barre des 90 dollars pour la première fois depuis avril 2013.
La faute de l'Opep