L'immobilier donne un coup de pouce aux marchés

Publié le 21/08/2009 à 00:00

L'immobilier donne un coup de pouce aux marchés

Publié le 21/08/2009 à 00:00

À 16h00, l’ensemble des marchés nord-américains étaient en hausse :
-Le S&P/TSX de la Bourse de Toronto progressait de 129 points (1,58%), à 10 830 points.
-Le Dow Jones augmentait de 148 points (+1,58%), à 9 487 points.
-Le S&P500 progressait de 18 points (+1,78%), à 1025 points.
-Le Nasdaq de 30 points (+1,52%), à 2 019 points.

Les marchés européens ont clôturé en enregistrant une hausse supérieure aux marchés nord-américains :
-Le FTSE 100 a progressé de 94 points (+1,98%), à 4850 points.
-Le CAC 40 de Paris a bondi de 110 points (+3,15%), à 3615 points.
-Le Dax de Francfort a augmenté de 152 points (+2,86%), à 5462

En Asie, les marchés ont clôturé en baisse :
-Nikkei 225 de Tokyo a baissé de 145 points (-1,40%), à 10238 points.
-Hang Sang de Hong Kong a baissé de 129 points (0,64%), à 20199 points

« Les économies se sortent tranquillement de la récession », indique Luc Girard, directeur Groupe conseil en portefeuilles chez Valeurs mobilières Deajardins. Les « bonnes statistiques en France et en Allemagne » dans les secteurs manufacturier et des services poussent vers le haut les différents indices.

Au sujet de la baisse des marchés asiatique, Luc Girard ne s’en fait aucunement : « Ils ferment plus tôt. Lundi matin, il rattraperont leur baisse d’aujourd’hui. »

L'immobilier américain gagne en vigueur 
 
Deux nouvelles étaient particulièrement attendues, aujourd’hui : la déclaration de Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale, et la divulgation des derniers chiffres des ventes de logements existants aux Etats-Unis. 

Bonne nouvelle en ce qui a trait à l'immobilier américain : les ventes de logements existants ont progressé de 7,2% en juillet par rapport à juin, à 5,24 millions d'unités, selon la National Association of Realtors. C'est un  sommet depuis août 2007. Le consensus des analystes américains tablait sur 5 millions d’unités.

Il s'agit du quatrième mois consécutif de hausse des ventes de logements existants aux États-Unis. Celle-ci peut s'expliquer en partie par les prix très bas de l'immobilier en ce moment, le prix médian d'un logement existant ayant chuté en juillet de 15,1% en glissement annuel, à 178 000 dollars américains en juillet.

Autre explication à cette nette progression : le tiers de sventes de juillet concernaient des «ventes de détresse», à savoir de logements saisis par les banques, les propriétaires n'étant plus en mesure de rembourser leur emprunt.

De «gros défis» attendent Ben Bernanke

L'économie américaine a «évité le pire» et apparaît en train de se stabiliser, mais de «gros défis» pointent à l’horizon, selon Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale.

Ainsi, de «bonnes» perspectives de reprise à court terme sont à prendre en compte, mais la reprise risque «d'être lente au début» du fait des tensions qui persistent, notamment en ce qui a trait à la consommation des ménages américains.

Par exemple, M. Bernanke a fait état d'une forte baisse du recours aux aides exceptionnelles mises en place par la Fed pour stabiliser le système financier, y voyant «un signe encourageant pour l'avenir».

«L'activité économique apparaît en train de se stabiliser, à la fois aux Etats-Unis et à l'étranger, et les perspectives d'un retour de la croissance à court terme semblent bonnes», a dit M. Bernanke lors d'un discours prononcé à l'occasion d'une rencontre d'économistes organisée par la banque centrale à Jackson Hole, dans le Wyoming.

Le patron de la Fed a souligné qu’un des défis à relever consisterait à «construire un nouveau cadre de régulation financière» aux Etats-Unis et dans le monde. Et que de manière générale il faudrait tirer «les leçons de la crise».

Fin de la «prime à la casse» d’Obama

Par ailleurs, c’est lundi prochain que prendra fin la «prime à la casse» de l’administration Obama, qui a permis de soutenir l’industrie automobile américaine, avec un tel effet que Ford et General Motors ont décidé de relancer leur production. Personne ne s’attend à ce que ce plan soit reconduit.

La «prime à la casse» consistait à donner de l’argent à ceux qui remplaçaient leur vieille voiture par une neuve, la prime tournant autour de 3 500-4 500 dollars américains. Elle aura coûté quelque 3 milliards de dollars américains au gouvernement fédéral, pour une durée d’un mois.

Plusieurs dysfonctionnements et délais de paiements ont suscité de nombreuses plaintes, en particulier de la part de la National Automobile Dealers Association, l’association des concessionnaires. Seulement 7% des demandes de remboursements des concessionnaires auraient pour l’instant été honorées…

De son côté, le président Barack Obama s’est félicité hier du succès de l’opération. Ray LaHood, le secrétaire aux Transports, s’est attelé à la «sortie ordonnée» du programme, sans avoir donné la moindre précision à ce sujet. C’est que l’industrie automobile craint maintenant un effondrement brutal du marché aux Etats-Unis…

Avec Olivier Schmouker. 

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