Les sanctions contre Moscou ébranlent le moral de Wall Street

Publié le 29/07/2014 à 16:51

Les sanctions contre Moscou ébranlent le moral de Wall Street

Publié le 29/07/2014 à 16:51

Par AFP

Wall Street a succombé à une petite vague d'inquiétudes liée à de nouvelles sanctions occidentales contre Moscou mardi, les investisseurs craignant leurs répercussions sur l'économie mondiale et européenne en particulier.

Selon des résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones a reculé de 0,42%, ou 70,48 points, à 16 912,11 points et le Nasdaq de 0,05%, ou 2,21 points, à 4 442,70 points.

L'indice élargi S&P 500 s'est replié de 0,45%, ou 8,96 points, à 1 969,95 points.

À Toronto, après une légère baisse hier, l’indice S&P/TSX est demeuré stable, grappillant tout juste un pointe (0%) pour terminer à 15 446,55 points.

La place financière new-yorkaise, qui s'était fermement installée dans le vert dans la matinée, soutenue par de bons résultats d'entreprises et des indicateurs encourageants aux Etats-Unis, a vacillé peu avant la mi-séance, ployant sous le poids des risques géopolitiques.

Les marchés ont eu "une réaction instinctive (...) après les gros titres sur la Russie et l'Ukraine", a relevé Dan Greenhaus, de BTIG, à New York.

En effet, bien qu'elles puissent se justifier politiquement, de telles mesures sont toujours une mauvaise nouvelle pour l'économie, a jugé Jack Ablin, de BMO Private Bank.

Dans le but de contraindre Moscou à cesser tout soutien à la rébellion pro-russe en Ukraine, l'Union européenne a bloqué l'accès des entreprises et des banques russes aux marchés financiers de l'UE, interdit les ventes d'armes, de technologies sensibles dans le domaine de l'énergie et de biens à double usage militaire et civil.

Les Etats-Unis ont suivi dans la foulée en annonçant en deuxième partie de séance de nouvelles sanctions financières en plaçant sur leur liste noire trois banques russes.

Wall Street craignait l'impact économique, en zone euro notamment, de telles mesures et leurs conséquences éventuelles sur les prix de l'énergie, même si les cours du pétrole ont évité toute flambée jusqu'à présent.

"La Russie n'est pas l'Iran", c'est un pays "qui a énormément d'importance" en termes économiques et géopolitiques, a commenté Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.

Environ 30% des importations européennes de gaz et de pétrole proviennent de Russie.

Des signes d'embellie économique aux Etats-Unis ont toutefois évité au marché de connaître une baisse trop marquée.

Le moral des ménages américains en juillet a bondi de façon spectaculaire en juillet, selon un indice du Conference Board, et dans l'immobilier, les prix des logements aux Etats-Unis ont légèrement augmenté en mai, selon l'enquête Case-Shiller.

Du côté des résultats d'entreprises, les résultats trimestriels meilleurs que prévu du laboratoire Merck ont également apporté un peu de soutien au marché.

Les opérateurs sont enfin restés attentifs au début mardi d'une réunion de deux jours de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), en quête d'indices sur le cap de sa politique à court et moyen terme.

Le marché obligataire a progressé. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,462% contre 2,491% lundi soir, et celui à 30 ans à 3,222% contre 3,262% la veille.

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