Bourses: Wall Street et Toronto clignotent au vert

Publié le 15/11/2013 à 10:03, mis à jour le 15/11/2013 à 11:54

Bourses: Wall Street et Toronto clignotent au vert

Publié le 15/11/2013 à 10:03, mis à jour le 15/11/2013 à 11:54

Photo: Bloomberg

Les Bourses nord-américaines s’orientent à la hausse vendredi, après le discours de la colombe Janet Yellen. Groupe CGI poursuit sa progression enclenchée hier à la suite de la publication de ses résultats.

Vers 11h30, le S&P/TSX gagne 38 points, ou 0,28%, à 13 469.

Groupe CGI monte de 0,83% à 37,82$. Lisez : CGI : les meilleures marges en Europe font presque oublier Obamacare

Saputo, qui a bonifié son offre en Austalie, gagne 31 cents, ou 0,64%, à 49,01$.

Groupe Jean Coutu a fait par des résultats de son offre de rachat. La chaîne de pharmacies a indiqué avoir reçu environ 15% d’actions en trop en réponse à l’offre de rachat. Le titre perd 7 cents à 18,27$.

Au sud de la frontière, Wall Street avançe timidement vendredi peu après l'ouverture, continuant à profiter de propos revigorants de la future présidente de la Banque centrale américaine tout en digérant des indicateurs moroses: le Dow Jones s'adjuge 0,10% et le Nasdaq gagne 0,02%.

L'indice élargi S&P 500 progresse de 0,09%, soit 2 point, à 1 792 points.

La veille les investisseurs avaient déjà salué la volonté affichée par celle qui doit prendre les rênes de l'institution de continuer à soutenir l'économie, en faisant grimper à de nouveaux records le Dow Jones (+0,35% à 15.876,22 points) et le S&P 500 (+0,48% à 1.790,62 points). Le Nasdaq, à dominante technologique, avait avancé de 0,18% à 3.972,74 points.

«Janet Yellen n'a pas fait de commentaire surprenant lors de son audition devant la Commission bancaire du Sénat et c'est exactement ce que le marché espérait», note Patrick O'Hare de Briefing.com.

«Le soulagement s'est ressenti aussi bien sur le marché action que sur le marché obligataire quand Mme Yellen a clairement laissé entendre que la politique monétaire actuellement très accommodante de la Fed serait encore là pendant un certain temps», relève-t-il.

Elle a "bien dit que l'assouplissement monétaire ne pouvait pas durer éternellement mais elle a ajouté qu'il n'y avait encore aucun calendrier de prévu pour un ralentissement du soutien (de la Fed) et qu'il était important d'attendre tant que la reprise restait fragile", ajoute Patrick O'Hare.

Wall Street ayant largement profité des largesses de l'institution depuis le début de l'année, l'intervention de Yellen a en grande partie éclipsé des données peu encourageantes sur l'économie de la première puissance mondiale.

La production industrielle aux États-Unis a d'une part reculé de façon inattendue de 0,1% en octobre, tirée à la baisse par la production minière, et l'activité manufacturière de la région de New York a régressé en novembre, pour la première fois depuis mai.

 

Sur le front des valeurs, le groupe américain Kimberly-Clark s'adjugeait 0,46% à 110,21 dollars après avoir annoncé qu'il envisageait de rendre indépendante sa branche médicale pour se recentrer sur des produits plus grand public comme les couches-culottes Huggies et les mouchoirs en papier Kleenex. 

Le pétrolier Exxon Mobil profitait de son côté de l'intérêt de la holding du milliardaire Warren Buffett, Berkshire Hathaway, qui a dévoilé avoir acquis un peu moins de 1% du capital du groupe au cours du troisième trimestre pour un investissement chiffré à 3,45 milliards de dollars (+1,10% à 94,25 dollars).

Le conglomérat industriel General Electric, qui a indiqué qu'il souhaitait se séparer de sa filiale de banque de détail en Amérique du Nord d'ici 2015, et en introduire une partie en Bourse dès l'an prochain, s'octroyait 0,19% à 27,04 dollars.

Dans le secteur de l'habillement pour hommes, la chaîne de magasins Jos. A. Bank Clothiers cédait 0,04% à 50,29 dollars après le retrait de son offre d'achat hostile sur sa concurrente Men's Wearhouse (+1,05% à 46,60 dollars).

Le joaillier Tiffany lâchait pour sa part 0,34% à 81,96 dollars. Le groupe a annoncé la démission de son directeur financier sans en préciser la raison.

Le marché obligataire évoluait près de l'équilibre. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans s'établissait à 2,701% contre 2,702% jeudi soir, et celui à 30 ans à 3,795% contre 3,800% la veille.

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