Bourses: Wall Street baisse, Domtar gagne 10%

Publié le 31/01/2014 à 10:04

Bourses: Wall Street baisse, Domtar gagne 10%

Publié le 31/01/2014 à 10:04

Photo: Bloomberg

Les bourses nord-américaines reprennent le chemin de la baisse vendredi, les négociateurs craignant une déflation généralisée à l’échelle mondiale, après le discours du FMI. Au Canada, Bay Street clignote aussi dans le rouge.

Vers 11h50, le S&P/TSX recule de 75 points, ou 0,55%, à 13 660 points.

Bay Street suit la trace des bourses nord-américaines, minée par les menaces de déflation à l’échelle planétaire.

Lisez : Une spirale déflationniste menace le monde, alerte le FMI

Parmi les titres actifs, Domtar progresse de 10,43$, ou 9,70%, à 117,99$. Les analystes de la Deutsche Bank ont augmenté leur recommandation de «conserver» à «acheter», ciblant dorénavant un cours de 115 $US, contre 95 $US précédemment.

Le titre de BRP perd 53 cents, ou 1,84%, à 28,27$. Le fabricant du Ski-Doo a annoncé vendredi la conclusion de la vente de ses actions détenues par la Caisse de dépôt et placement du Québec et le fonds d’investissement américain Bain Capital.

Au sud de la frontière, Wall Street repart à la baisse à l'ouverture vendredi, ébranlée entre autres par les craintes d'une déflation en zone euro, les turbulences dans les marchés émergents et une salve de résultats décevants: le Dow Jones perd 1,12% et le Nasdaq baisse de 0,77%.

Le Dow Jones recule de 178 points à 15 670 points et le Nasdaq, à dominante technologique, perd 32 points à 4 092 points.

L'indice élargi S&P 500 cédait 0,84% (- 15 points) à 1 779 points.

La Bourse de New York avait pourtant réussi à rebondir temporairement jeudi, ragaillardie par l'annonce d'une croissance meilleure que prévu aux Etats-Unis: le Dow Jones avait gagné 0,70% à 15 849 points et le Nasdaq, dopé par l'envolée de Facebook, avait progressé de 1,77% à 4 123 points.

Une combinaison de facteurs participait vendredi matin au nouveau décrochage des indices.

«Les devises de plusieurs pays émergents continuent à s'affaiblir, montrant que la série de hausses des taux d'intérêt censées permettre un peu d'apaisement n'ont pas apporté de solution», remarquait Patrick O'Hare de Briefing.com.

A cela s'ajoute désormais la crainte d'une déflation en zone euro après la publication d'une inflation plus faible qu'escompté dans la région en janvier (+0,7% contre 0,8% en décembre).

Ces inquiétudes sont renforcées par le fait que les ventes au détail en Allemagne ont accusé un fort recul en décembre, soulignait Patrick O'Hare.

Quant aux Etats-Unis, les annonces de plusieurs grands noms de la cote ont pris de court les marchés, qu'il s'agisse d'un avertissement sur résultat du numéro un mondial de la distribution Wal-Mart (-1,06% à 73,96 dollars) ou du bénéfice bien inférieur aux attentes du géant du commerce en ligne Amazon (-7,54% à 372,62 dollars).

Et les indicateurs américains du jour se révélaient contrastés. L'inflation a accéléré en décembre dans le pays et le moral des ménages américains a reculé un peu moins que prévu en janvier mais l'activité économique de la région de Chicago a diminué en janvier pour le troisième mois consécutif.

Les acteurs du marchés étaient d'autant plus prudents qu'ils «prennent conscience que la stratégie de 'rebond après un recul' ne fonctionnent plus aussi bien depuis début 2014 que ces cinq dernières années», remarquait Patrick O'Hare.

Signe de la fébrilité des opérateurs qui cherchent refuge auprès d'actifs jugés plus sûrs, le marché obligataire montait. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,659% contre 2,693% jeudi soir et celui à 30 ans à 3,605% contre 3,635% à la précédente clôture.

Parmi les autres résultats figure le groupe pétrolier Chevron, qui a vu son bénéfice net reculer de 18% et son chiffre d'affaires de 5% en 2013 (-3,52% à 112,35 dollars).

Le groupe Mattel (jouets et jeux) a de son côté vu son bénéfice net annuel progresser de 16,4% mais son chiffre d'affaires n'a gagné que 1%, plombé par le recul des ventes de produits phare comme Barbie, Hot Wheels et Fisher-Price. Le titre chutait de 9,16% à 39,07 dollars.

Le groupe internet Google parvenait à tirer son épingle du jeu (+3,84% à 1.178,99 dollars) avec un bénéfice en hausse de 20% l'an dernier.

L'éditeur de jeux sur internet Zynga, en difficulté, bondissait de son côté de 19,38% à 4,25 dollars après avoir annoncé jeudi l'acquisition du studio d'animation californien NaturalMotion pour 527 millions de dollars, ainsi que 314 suppressions d'emplois.

Microsoft lâchait 0,43% à 36,70 dollars alors que selon des informations de presse, la recherche d'un nouveau patron pourrait bientôt toucher à sa fin, l'actuel responsable de la division "informatique dématérialisé et entreprises" Satya Nadella étant le favori pour remplacer Steve Ballmer.

Twitter gagnait 0,61% à 63,86 dollars après avoir annoncé l'acquisition, pour une somme non divulguée, l'acquisition de 900 brevets auprès d'IBM (-0,79% à 175,96 dollars).

À la une

Bourse: nouveaux records pour le Dow Jones et le S&P 500 à Wall Street

Mis à jour le 28/03/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto est en hausse et les marchés américains sont mitigés.

À surveiller: Microsoft, Apple et Dollarama

28/03/2024 | lesaffaires.com

Que faire avec les titres de Microsoft, Apple et Dollarama? Voici quelques recommandations d’analystes.

Bourse: les gagnants et les perdants du 28 mars

Mis à jour le 28/03/2024 | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.