Bourses: Toronto avance, New York hésite

Publié le 04/06/2013 à 13:48

Bourses: Toronto avance, New York hésite

Publié le 04/06/2013 à 13:48

Par AFP

Photo: Bloomberg

Les Bourses nord-américaines sont toujours marquées par l’hésitation des investisseurs à la mi-journée. Ceux-ci restent sur leurs gardes avant la publication en fin de semaine d'un rapport sur l'emploi américain jugé crucial pour anticiper la direction future de la politique monétaire américaine.

Le S&P/TSX avance de 11 points à 12621, mais à New York, tous les indices sont au rouge. Le Dow Jones perd 25 points ou 0,17% à 15288, le Nasdaq, 4 points à 3461 et le S&P 500, 2 points à 1637.

«Il s'agit plus d'une journée d'observation, où les investisseurs se positionnent avant le chiffre (mensuel) très attendu de l'emploi vendredi» aux Etats-Unis en mai, a noté Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.

L'emploi se situe en effet au coeur des préoccupations de la Réserve fédérale américaine (Fed) et tout signe d'amélioration pourrait ouvrir la voie, selon les opérateurs, à un ralentissement du concours financier exceptionnel apporté par l'institution à l'économie du pays.

Gardant la Fed en ligne de mire, «les indices ont bien résisté (lundi) au mauvais chiffre de l'activité manufacturière américaine, qui a apaisé les craintes d'un ralentissement imminent des rachats d'actifs de l'institution» et ils adoptent une attitude attentiste, ont relevé quant à eux les experts de Charles Schwab.

«Les indicateurs économiques ne nous ont pas donné de direction claire récemment sur la reprise économique américaine, dans le sens d'un renforcement réel ou d'un net ralentissement de la croissance, alors le marché reste très attentif» à toute nouvelle donnée, a expliqué M. Volokhine.

Le marché trouvait par ailleurs un peu de soutien dans le secteur des fusions acquisitions, avec l'annonce notamment par le géant informatique IBM (-0,79% à 207,29 dollars) du rachat pour un montant non divulgué, mais évalué à deux milliards de dollars par la presse américaine, de SoftLayer Technologies, un fabricant non coté d'infrastructure d'informatique dématérialisée (cloud).

D'autre part, le fabricant de logiciels Salesforce.com (-2,88% à 39,86 dollars) a annoncé l'achat d'une société spécialiste également du secteur du cloud ExactTarget (+52,56% à 33,72 dollars), pour environ 2,5 milliards de dollars.

Le premier constructeur automobile américain, General Motors, s'appréciait de 2,15% à 35,16 dollars pour son grand retour en tant que membre de l'indice élargi S&P 500 dont il avait été exclu le 2 juin 2009, pour cause de faillite.

"Cela montre que GM est à nouveau une très grande société", a commenté à l'AFP David Blitzer, qui supervise la gestion de l'indice pour S&P Dow Jones Indices, une filiale de McGraw-Hill avec l'agence Standard & Poor's.

GM, qui avait fait un retour tonitruant à Wall Street fin 2010, y remplace le géant du ketchup Heinz (-0,01% à 72,45 dollars) après son rachat par la holding de Warren Buffett, Berkshire Hathaway (-0,68% à 113,29 dollars).

Le géant américain de l'agrochimie Monsanto reculait quant à lui de 0,86% à 101,20 dollars alors que l'Etat du Connecticut (est) est devenu lundi le premier aux Etats-Unis à passer une loi sur l'étiquetage des organismes génétiquement modifiés (OGM).

Les valeurs bancaires reculaient légèrement: Citigroup de 0,10% à 51,90 dollars, Bank of America de 0,15% à 13,52 dollars, JPMorgan Chase de 0,07% à 54,45 dollars, et Goldman Sachs de 1,09% 161,78 dollars.

 

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