[Photo : Bloomberg]
Les Bourses nord-américaines amorcent la séance de jeudi avec des gains variant entre 0,3% et 0,6%, les investisseurs digérant une salve de résultats trimestriels contrastés et saluant de meilleures données que prévu sur le front de l'emploi.
Vers 10h, l’indice S&P/TSX de la Bourse de Toronto avance de 75 points ou 0,6% à 12 644. À New York, le Dow Jones ajoute 81 points ou 0,5% à 15 551, le Nasdaq, prend 1,7 point à 3611 et le S&P 500 se hisse de 5 points ou 0,3% à 1686.
Parmi les titres à surveiller aujourd’hui, Groupe Jean Coutu cède 0,09$ à 18,95$. La chaîne québécoise songe à vendre ses dernières actions de Rite Aid.
Au sud de la frontière, eBay perd 7% ou 4,05$ US à 53,33$ US. Les investisseurs sanctionnent le géant des enchères et du commerce électronique pour des perspectives inférieures aux prévisions.
À l’inverse, IBM gagne 4,92$ US ou 2,5% à 199,47$ US, surfant sur des perspectives qui ont satisfait les investisseurs.
Recul suprise des demandes de chômage
La Bourse de New York s'était légèrement appréciée jeudi, apaisée par la réaffirmation, par le patron de la Banque centrale américaine (Fed), du maintien d'une politique monétaire très accommodante: le Dow Jones s'était apprécié de 0,12% à 15470 points et le Nasdaq de 0,32% à 3610 points, un nouveau plus haut en presque 13 ans.
La saison des résultats bat son plein et plusieurs grandes entreprises ont rendu publics leurs comptes mercredi soir et jeudi matin, avec des fortunes diverses.
Du côté des bonnes surprises, la banque d'affaires Morgan Stanley a fait part d'un bond de 42% de son bénéfice au deuxième trimestre, la compagnie d'assurance santé UnitedHealth a dépassé les attentes et le groupe informatique IBM a agréablement surpris le marché en relevant ses prévisions annuelles de bénéfice.
D'autres groupes ont déçu les investisseurs, à l'instar d'Intel, le numéro un mondial des microprocesseurs, qui a abaissé sa prévision annuelle de chiffre d'affaires, ou de l'émetteur de cartes de crédit American Express (Amex), qui a fait état d'un chiffre d'affaires en-deçà des prévisions.
Les investisseurs pouvaient toutefois se réjouir d'un recul inattendu des nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, qui ont baissé plus que prévu au courant de semaine close le 13 juillet pour s'établir à 334000.
Ils surveilleront plus tard dans la séance une nouvelle intervention de M. Bernanke, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui doit s'exprimer devant la Commission bancaire du Sénat aux États-Unis.
Le patron de la Fed s'est déjà exprimé mercredi devant la Chambre des représentants, réitérant son intention de faire évoluer la politique monétaire américaine en fonction de la situation économique.
Pour Fred Dickson de DA Davidson, M. Bernanke devrait continuer «à n'apporter aucune surprise» et «à ne pas déclencher de réaction particulière sur le marché».
«Les investisseurs devront maintenant attendre la prochaine réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) les 30 et 31 juillet pour obtenir un indice sur le calendrier d'un éventuel ralentissement» des mesures de soutien de la Fed, a-t-il noté.
