Bourse: Wall Street marque une pause dans l'attente de Jerome Powell

Publié le 20/08/2019 à 10:57, mis à jour le 20/08/2019 à 17:10

Bourse: Wall Street marque une pause dans l'attente de Jerome Powell

Publié le 20/08/2019 à 10:57, mis à jour le 20/08/2019 à 17:10

Des courtiers sur le plancher de la Bourse de New York.

(Photo: Getty images)

REVUE DES MARCHÉS. Wall Street a reculé mardi au lendemain d'une séance de hausse et avant un discours très attendu du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, en fin de semaine, qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles mesures d'assouplissement.

Les indices

À Toronto, le S&P/TSX a terminé la journée sur un recul de 90 points, ou de 0,56%, à 16 213 points.

À New York, le S&P 500 a baissé de 23 points, ou de 0,79%, à 2 900 points.

Le Dow Jones a cédé 173 points, ou 0,66%, à 25 962 points.

Le Nasdaq s'est replié de 54 points, ou de 0,68%, à 7 948 points.

Le contexte 

La Bourse de New York avait clôturé en hausse lundi grâce à une accalmie sur le front commercial sino-américain, à la remontée des taux sur le marché obligataire et aux espoirs de mesures de soutien économique en Allemagne et en Chine.

Le Dow Jones avait pris 0,96% et le Nasdaq 1,35%.

«Après une progression comme celle d'hier, il est typique que le marché marque une pause», a indiqué Quincy Krosby, de Financial.

«Il n'y a rien de dramatique à la baisse d'aujourd'hui, qui est relativement mesurée», a ajouté Mme Krosby.

Les acteurs du marché portent désormais leur attention sur le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed, mercredi, et celui de la dernière réunion de la Banque Centrale Européenne (BCE), jeudi.

Surtout, ils attendent un discours du président de la Fed, Jerome Powell, prévu vendredi à Jackson Hole (Wyoming), afin d'avoir de nouveaux indices sur la politique monétaire américaine.

La Fed pourrait décider de baisser ses taux directeurs avant la fin de l'année, après les avoir déjà diminué d'un quart de point de pourcentage fin juillet, pour la première fois depuis 2008.

Les banques à la peine

La semaine dernière, les rendements des obligations à 10 ans du Trésor américain sont brièvement tombés sous ceux des bons à deux ans. Cet «inversement de la courbe» des taux est un phénomène statistique qui, dans le passé, a été le signe précurseur d'une récession. 

Mais le président américain, Donald Trump, a récusé toute idée de repli économique mardi devant des journalistes à la Maison Blanche: «nous sommes très loin d'une récession», a-t-il assuré.

De hauts responsables de la Maison Blanche réfléchissent toutefois à plusieurs mesures destinées à stimuler l'économie, notamment en réduisant temporairement des charges sociales pour augmenter la paie des travailleurs.

Par ailleurs, la situation politique en Italie était suivie de près par les acteurs du marché alors que le Premier ministre, Giuseppe Conte, a démissionné.

«Quand des événements importants se passent en dehors des États-Unis, l'argent afflue vers le marché obligataire, ce qui tire les rendements vers le bas», a commenté Mme Krosby. 

Le taux d'intérêt sur les bons du Trésor américains à dix ans s'affichait en effet en net repli, à 1,55% en fin d'après-midi.

Plusieurs grandes entreprises américaines de semi-conducteurs, qui avaient profité de la séance de lundi, ont cédé du terrain: Advanced Micro Devices a perdu 2,4%, Micron 1,7%, et Intel 1,3%. 

Dans le secteur bancaire, Citigroup (-1,4%), Bank of America (-2%) et J.P. Morgan Chase (-1,3%) ont également été à la peine, affectées par le recul des rendements obligataires.

Le titre de Home Depot a gagné 4,4%. L'enseigne américaine de bricolage et d'aménagement de la maison a revu en baisse ses prévisions de ventes pour 2019, notamment à cause de l'impact des tarifs douaniers sur le consommateur, mais elle pense pouvoir préserver ses profits, selon des résultats trimestriels publiés mardi. 

L'action de l'enseigne de grande distribution Kohl's a, elle, perdu 6,9% malgré des résultats supérieurs aux attentes.

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