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Wall Street a terminé la semaine sur une remontée, les investisseurs étant réconfortés sur les dossiers chauds de la Chine et de le Grèce. De son côté, la Bourse de Toronto remonte après avoir touché jeudi son plus bas depuis janvier.
Voici l'état de la situation à la clôture des marché:
Le S&P/TSX de la Bourse de Toronto gagne 0,93% ou 132 points à 14411
A New York, le S&P 500 bondit de 1,23% ou 25 points à 2076
Le Dow Jones gagne 1,21% ou 224 points à 17760
Le Nasdaq prend 1,53% ou 75 points à 4997
Le dollar canadien gagne 0,2% à 78,9 cents américains
Le secteur de l'énergie affiche la pire performance à Toronto, avec un perte de 0,58%. À l'inverse, le secteur des soins de santé gagne près de 1,93%.
Parmi les titres à suivre vendredi, Bombardier(Tor., BBD.B) poursuit sa chute. Le titre, qui avait touché hier son plus bas depuis 2004, a perdu jusqu'à 4% ce matin. Hier, nous rapportions qu’il a chuté de 50% depuis son creux touché au début décembre. Il se trouvait ce matin selon Bloomberg à son plus bas depuis 1993. Il a clôturé sous les 2$ après avoir reculé de 1%
Apple(Nasdaq, APPL) met de son côté un terme à une baisse qui dure depuis cinq séances. Le titre a gagné plus de 2,6%.
Alimentation Couche-Tard(Tor., ATD.B) monte de 0,34% à 52,73$, même si l'analyste Keith Howlett, de Desjardins Marchés des capitaux, a abaissé sa prévision de bénéfice pour les résultats du quatrième trimestre qui seront dévoilés la semaine prochaine.
Daryl Swetlishoff, de Raymond James, s’attend à un deuxième trimestre difficile pour les producteurs de bois d’oeuvre. Il abaisse ainsi sa recommandation pour Western Forest Products(Tor., WEF). Le titre de cette dernière gagne néanmoins 2,5%. En revanche, l'analyste augmente celle de Canfor(Tor., CFP) à achat immédiat par rapport à surperformance précédemment. L'action de Canfor prend plus de 4,18%.
Toujours dans le secteur des pâtes et papiers, il pourrait y avoir une fusion entre Tembec(Tor., TBC) et Résolu(Tor., RFP). Lisez les titres à surveiller pour savoir pourquoi.
Optimisme à l'égard de la situation en Grèce
Contrairement à la précédente séance, lors de laquelle Wall Street avait ouvert en forte hausse mais nettement ralenti par la suite, la Bourse est parvenue à maintenir son rythme et faire oublier la baisse de quelque 1,5% enregistrée mercredi par le Dow Jones.
La hausse de vendredi "est principalement liée à la possibilité d'un accord avec la Grèce", a mis en avant Bill Lynch de Hinsdale Associates. "C'est à peu près l'essentiel."
La nouvelle proposition soumise par le gouvernement grec à ses créanciers, examinée dès vendredi par le Parlement, a fait renaître l'espoir qu'un accord puisse être conclu in extremis pour permettre le maintien du pays dans la zone euro. Signe de l'optimisme dans la région monétaire, l'indice Eurostoxx 50 a pris près de 3,5%.
"Beaucoup de préoccupations sont encore là", mais "personne ne veut être pris de cours au cas où les nouvelles seraient bonnes lundi matin", ce qui pousse les investisseurs à passer à l'achat avant le week-end, a noté Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management, soulignant par ailleurs que "la baisse (des Bourses) se calme en Chine".
Autre grande préoccupation actuelle des investisseurs mondiaux, la chute des marchés chinois s'interrompt depuis jeudi, à la faveur d'un soutien massif des autorités. En deux jours, la place a repris plus de 10%, après trois semaines de débâcle.
Wall Street n'a guère eu d'autre choix que de suivre le mouvement général de soulagement des marchés mondiaux, car l'actualité économique américaine était peu fournie vendredi, à l'exception d'un discours de Janet Yellen, présidente de la Réserve fédérale.
"Les propos de Janet Yellen n'ont rien appris de vraiment nouveau", a reconnu M. Lynch. "Elle a dit que l'économie s'améliorait, que le chômage baissait, que l'inflation reprenait, mais tout cela, on le savait déjà."
A la recherche d'indices sur le calendrier que suivra la banque centrale américaine pour commencer à relever ses taux, actuellement presque nuls, et retirer ainsi un important soutien à l'économie, les investisseurs n'ont guère plus obtenu de réponses sur ce plan, Mme Yellen se contentant de réaffirmer qu'elle envisageait une telle mesure avant la fin de l'année.
Le marché obligataire baissait franchement. Vers 15H15, le rendement des bons du Trésor à dix ans montait à 2,403% contre 2,303% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,194% contre 3,098% auparavant.
