(Photo: Bloomberg)
Après un bon début de séance, les indices boursiers nord-américains ont viré au rouge en milieu d'après-midi.
À Toronto, l’indice S&P/TSX a terminé la séance sur un déclin de 98,82 points, ou de 0,72%, à 13 351,85 points.
À New York, le S&P 500 a perdu 27,37 points, ou 1,39%, à 1 942,04 points.
Le Dow Jones a reculé de 239,11 points, ou de 1,45%, à 16 253,57 points.
Le Nasdaq a cédé 55,4 points, ou 1,15%, à 4 756,53 points.
La Banque du Canada a choisi de garder son taux directeur à 0,5% même si le pays est en récession.
L'agence de presse Reuters affirme que Bombardier (TOR: BBD.B) a refusé une offre chinoise pour sa division Transport. Le titre a terminé la journée sur un bond de 0,27$, ou de 22,69%, à 1,46$.
Québecor (TOR: QBR.B) a racheté une partie des actions que détient la Caisse de dépôt et placement du Québec dans Québecor Média. Le rachat de 500 millions de dollars est bien reçu par les analystes.
Un élan parti en fumée
La Bourse, où le Dow Jones avait pris près de 2,5% la veille, a ouvert en nette hausse, dans la foulée des places européennes et asiatiques, mais son élan s'est dissipé de façon de plus en plus marquée au cours de la journée.
«Que ce soit cette hausse ou cette baisse, aucune information concrète n'explique de tels mouvements», a reconnu David Levy, de Kenjol Capital Management. «On reste dans un schéma en zigzag, avec une séance de hausse puis une séance de baisse, et les investisseurs se positionnent en conséquence».
En réalité, les marchés «attendent la réunion de la Réserve fédérale (Fed), qui commencera dans pile une semaine, et se demandent si elle va relever dès maintenant ses taux ou reporter cette mesure», a-t-il estimé.
Après la forte instabilité des dernières semaines sur les marchés mondiaux, notamment à cause du tumulte des Bourses chinoises, le doute règne de plus en plus sur les intentions de la banque centrale américaine, qui commencerait à retirer un important soutien à l'économie en relevant ses taux, actuellement presque nuls.
Pour le moment, «en l'absence d'actualité, le marché reste entre les mains du sentiment des investisseurs et ce sentiment reste majoritairement prudent et ne croit pas que la hausse puisse se poursuivre», a jugé Michael James, de Wedbush Securities.
Vu le manque d'élément macroéconomique notable, la présentation par Apple de ses nouveaux produits a pris une importance particulière, le titre du groupe informatique s'étant nettement orienté dans le rouge (-1,92% à 110,15 dollars) après une conférence de presse qui n'a manifestement pas convaincu.
«Apple étant un des composants du Dow Jones, ainsi que l'acteur le plus important du S&P 500, le mouvement de son action a influencé les indices dans leur ensemble», a précisé M. Levy.
En baisse à l'ouverture, le marché obligataire avançait un peu. En fin d'après-midi, le rendement des bons du Trésor à dix ans baissait à 2,187%, contre 2,191% mardi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,949% contre 2,968% auparavant.
