(Photo: Bloomberg)
Wall Street a terminé sur un léger rebond jeudi après trois séances de baisse, profitant d'une chasse aux bonnes affaires et renonçant à suivre le déclin du marché du pétrole.
À Toronto, l'indice S&P/TSX a avancé de 79 points, ou de 0,61%, à 13 016,59 points.
À New York, le S&P 500 s'est apprécié de 4,61 points, ou de 0,23%, à 2 052,23 points.
Le Dow Jones a progressé de 82,45 points, ou de 0,47%, à 17 574,75 points.
Le Nasdaq a gagné 22,31 points, ou 0,44%, à 5 045,17 points.
Le cours du baril de pétrole (WTI) pour livraison en janvier a cédé 40 cents à 36,76 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), terminant pour la quatrième séance de suite à un plus bas.
À Londres, le prix du baril de Brent, référence européenne du brut, a perdu 38 cents à 39,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), terminant pour la première fois depuis février 2009 sous le seuil des 40 dollars le baril.
Parmi les titres en action jeudi, les analystes reviennent sur les résultats du troisième trimestre de Dollarama(Tor., DOL). En dépit de solides résultats, les prévisions pour le prochain exercice ont tempéré l’enthousiasme des investisseurs, note Keith Howlett, analyste de Desjardins Marchés des capitaux. Il réitère sa recommandation d’achat, mais abaisse sa cible à 91$, par rapport à 93$ précédemment.
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Transat A.T.(Tor., TRZ) a dévoilé ses résultats du quatrième trimestre jeudi matin. Les analystes tablaient sur un bénéfice de 1,20$ par action. Lisez notre texte sur les résultats.
Une autre société montréalaise, Lumenpulse(Tor., LMP), a publié ses résultats du deuxième trimestre avant l’ouverture des Bourses. Elle a dévoilé un bénéfice net ajusté de 2,8M$ ou de 0,11$ par action, contre un bénéfice de 0,6 million ou 0,03$ l’action à la même période l’an dernier. Les analystes visaient un profit de 0,087$ par action.
Le pétrole suscite toujours l'incertitude
«Le marché avait trop vendu ces trois derniers jours (..) donc un petit rebond technique aujourd'hui n'est pas surprenant», a commenté Michael James, chez Wedbush Securities.
Art Hogan, chez Wunderlich Securities, a souligné que la reprise s'était accélérée vers la fin de séance: lorsque le marché du pétrole WTI a fermé sur un nouveau niveau plancher, «la remontée s'est emballée car on s'est rendu compte qu'on pouvait être en hausse en dépit de la baisse du pétrole», a-t-il dit.
«Cela a surpris beaucoup de gens, c'est important», a-t-il précisé, alors que depuis le début de semaine la déprime des cours du pétrole, due à des excédents sans fin, pesait également sur le moral des investisseurs en actions, bien au-delà du seul secteur de l'énergie.
Du côté de l'économie, les annonces du jour ont été mitigées: les demandes hebdomadaires d'allocations chômage se sont affichées au plus haut depuis cinq mois et demi, dépassant les craintes des investisseurs.
Les prix des produits importés ont encore reculé en novembre, pour le cinquième mois consécutif. Cela était attendu vu la baisse des cours du pétrole, mais les prix se sont plutôt mieux maintenus que prévu, avec un recul global de 0,4%, au lieu du 0,8% attendu par les experts de Charles Schwab.
Rien qui soit de nature à encourager la prise de risque.
Pour M. James, le marché reste «prudent à juste titre, vu les ramifications potentielles d'une hausse des taux d'intérêt que la Réserve fédérale s'est mise en position de réaliser» la semaine prochaine.
«La plupart des indicateurs que nous avons vus depuis environ une semaine ont été médiocres, et la chute des grands noms des matières premières et de l'énergie est inquiétante, donc on s'inquiète que la Fed remonte les taux à un moment où les économies mondiales sont en train de s'affaiblir et non de se renforcer», a-t-il dit.
Le marché obligataire a fini en petite baisse. Le rendement des bons du Trésor à dix ans s'affichait en fin d'après-midi à 2,231% contre 2,217% mercredi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,967% contre 2,966% la veille.
