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La Bourse de New York a terminé à l'équilibre au terme d'une séance hésitante vendredi, les investisseurs semblant faire une pause au dernier jour d'une folle semaine marquée par d'énormes mouvements de balancier: le Dow Jones a cédé 0,07% et le Nasdaq a gagné 0,32%.

Voici l’état de la situation à la clôture:

Le S&P/TSX de la Bourse de Toronto gagne 98 points ou 0,71% à 13865
À New York, le S&P 500 gagne 1,6 points ou 0,06% à 1988
Le Dow Jones se replie de 11,7 points ou 0,07% à 16643
Le Nasdaq prend 15 point ou 0,32% à 4828
Le baril de pétrole Brent, la référence au Québec, avait amorcé la séance en baisse, mais gagne finalement 5,19% à 50,03$US à la mi-journée.

À Toronto, le secteur de l'énergie affiche la plus forte hausse, soit 5,78%. Le secteur des matériaux avance aussi de plus de 3,45%. Les titres de consommation essentielle perdent 0,29%, le pire recul.

Bombardier(Tor., BBD.B) regagne 4,17% vendredi après avoir atteint un creaux de 1,03% dans la débandande du 24 août. Bombardier a convoqué les grands investisseurs à une rencontre de cinq heures le 24 novembre, à New York, pour faire le point sur sa stratégie et présenter son nouveau chef des finances, John Di Bert. Le 29 octobre, Bombardier dévoilera aussi les résultats du troisième trimestre.

On apprend aussi que le locateur russe d'avions Ilyushin Finance serait sur le point de dénicher du financement pour maintenir sa commande ferme de plus de 30 appareils CS300.

La Banque Scotia(Tor., BNS) perd 0,63%, après avoir dévoilé un bénéfice supérieur aux prévisions et haussé son dividende trimestriel. La Banque Royale(Tor., RY) cède de son côté 0,39% .

Les analystes reviennent sur les résultats des banques CIBC(Tor., CM) et TD(Tor., TD). Dans les deux cas, Doug Young, de Desjardins Marchés des capitaux, n’apporte aucun changement à sa recommandation pour le titre et à son cours cible. Le titre de la CIBC avance de 0,77%, celui la TD prend 0,59%.

Au sud de la frontière, l’action d’Amgen(Nasdaq, AMGN) gagne 0,11%. La biotech a indiqué tard jeudi que les autorités américaines de santé(Food and Drug Administration) ont approuvé son nouveau traitement contre le cholestérol.

Côté indicateurs économiques, l'inflation sur un an aux États-Unis en juillet s'est élevée à 0,3% comme en juin, selon l'indice des prix associé aux dépenses de consommation (PCE) publié vendredi par le département du Commerce.

Le marché reprend son souffle

«On dirait que le marché reprend son souffle, c'est un soulagement», a commenté Chris Low, chez FTN Financial.

Reste que «les investisseurs continuent à surveiller les Bourses mondiales, or ça n'a pas été bon en Europe et ils hésitent à porter le marché américain trop haut», a-t-il ajouté.

Mais il s'est réjoui que, pour le moment du moins, «les spéculateurs qui espéraient faire des bénéfices sur la volatilité du marché sont hors jeu, ce qui signifie que la volatilité devrait se calmer et les investisseurs qui s'intéressent aux fondamentaux commencer à revenir».

«Il est très difficile de prolonger les gains enregistrés ces deux derniers jours, mais nous avons vu un coup d'arrêt» à la correction suivie par les indices entre la semaine dernière et mardi, a relevé pour sa part Mace Blicksilver, chez Marblehead Asset Management.

Pour autant, «il y a toujours beaucoup d'inquiétudes sur la croissance et nous ne savons toujours pas ce que la Réserve fédérale va faire», même "entre les membres de la Fed, il y a beaucoup de confusion sur la bonne politique à suivre", a-t-il relevé.

Le comité de politique monétaire de la banque centrale américaine doit décider d'ici au 17 septembre si celle-ci relève ou non des taux d'intérêt proches de zéro depuis près de sept ans, au risque de renchérir le dollar et de freiner les investissements.

Vendredi, le vice-président de la Fed, Stanley Fischer, a assuré que l'institution n'avait pas encore pris de décision, sans manifester de très grande inquiétude pour la volatilité des marchés et le ralentissement de l'économie chinoise, préférant "attendre de voir" les prochaines statistiques pour affiner sa pensée.

Après le très bon chiffre de la croissance du deuxième trimestre paru jeudi, les investisseurs ont découvert vendredi que la progression des dépenses des ménages américains restait anémique, tout comme l'inflation, qui reste calée à 0,3% sur un an selon l'indice des prix associé aux dépenses de consommation (PCE) - loin de l'objectif de 2% recherché par la Fed.

«Les gens ont peur que le marché d'actions ne soit en surchauffe et qu'il puisse flancher» avec une hausse des taux, a noté M. Blicksilver.

Le marché obligataire était en hausse, le rendement des bons du Trésor à dix ans s'affichant à 2,182% contre 2,190% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans baissant à 2,915% contre 2,929% auparavant.

Plus de détails suivront