Bourse: Toronto minée par le pétrole, New York en hausse

Publié le 27/10/2014 à 16:42

Bourse: Toronto minée par le pétrole, New York en hausse

Publié le 27/10/2014 à 16:42

Les marchés boursiers nord-américains ont terminé la séance en ordre dispersé. Tandis que Toronto était minée des données sur le pétrole, New York est parvenue à rester en territoire positif après une séance hésitante.

Dans la Ville Reine, l’indice S&P/TSX, qui avait connu une solide remontée la semaine dernière, a entamé celle-ci sur une baisse de 74,82 points (-0,51%) pour terminer la séance à 14 469 points.

Cette baisse a en bonne partie été engendrée par une révision à la baisse par Goldman Sachs de ses prévisions sur le prix du pétrole, ce qui a eu un fort impact sur les titres du secteur, qui pèse lourd à Toronto. Le sous-indice de l’énergie a reculé de 3,5% à Toronto.

New York a terminé en légère hausse, restant sur la réserve au début d'une semaine chargée entre résultats, indicateurs et réunion de la banque centrale américaine: le Dow Jones a gagné 0,07% et le Nasdaq 0,05%.

Selon des résultats définitifs, le Dow Jones Industrial Average a avancé de 12,53 points à 16 817,94 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 2,22 points à 4 485,93 points.

L'indice élargi S&P 500, qui vient d'enregistrer sa meilleure progression hebdomadaire depuis fin 2012-début 2013, a perdu un peu de ses gains en baissant de 0,15% ou 2,95 points à 1.961,63 points.

Wall Street s'est redressée au fur et à mesure de la journée après avoir débuté la séance dans le rouge, "dans un simple mouvement de consolidation" selon Peter Cardillo de Rockwell Global Capital.

La forte baisse du cours du brut à New York, descendu en début de séance sous le seuil symbolique des 80 dollars, a bien pesé sur les actions des grandes compagnies énergétiques comme ExxonMobil ou Chevron.

Mais les courtiers "agissent avant tout avec précaution à l'orée d'une semaine riche en données, dont le point culminant sera la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale mercredi", ont souligné les analystes de Charles Schwab.

La plupart des analystes s'attendent à ce que l'institution, à l'issue d'une réunion de deux jours, mette fin à son programme d'achats de bons du Trésor et de titres adossés à des créances hypothécaires, des injections de liquidités annoncées en septembre 2012 pour stimuler l'économie. Mais les investisseurs sont surtout à l'affût de tout signal sur le moment où la Fed commencera à relever son principal taux directeur, proche de zéro depuis 2008.

Même si, selon Peter Cardillo, les acteurs du marché savent que "les dés sont déjà jetés, que la saison des résultats est réussie", l'enthousiasme des courtiers était également limité lundi par l'attente de la publication de nombreux comptes d'entreprises, quelque 150 sociétés du S&P 500 devant publier leurs comptes au cours des cinq prochaines séances.

Deux ombres provenant de l'étranger ont aussi pesé sur l'état d'esprit des courtiers: le recul pour le sixième mois consécutif en octobre de l'indicateur IFO mesurant le moral des entrepreneurs allemand, et le plongeon de la Bourse brésilienne après la réélection dimanche de la présidente de gauche Dilma Rousseff.

Le marché obligataire a terminé en hausse. Signe d'une demande plus faible, le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,257% contre 2,273% vendredi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,034% contre 3,050% à la précédente clôture.

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