Bourse: Toronto chute de près de 400 points, les pétrolières fondent de 8%

Publié le 05/01/2015 à 10:06, mis à jour le 05/01/2015 à 19:58

Bourse: Toronto chute de près de 400 points, les pétrolières fondent de 8%

Publié le 05/01/2015 à 10:06, mis à jour le 05/01/2015 à 19:58

Photo: Shutterstock

La Bourse de Toronto a affiché lundi sa pire baisse en trois semaines, plombée par les titres du secteur de l’énergie, en recul de 7,9%. Wall Street évolue également en baisse, observant avec un malaise croissant la déroute persistante des prix du pétrole et les incertitudes politiques en Grèce.

Le S&P/TSX de la Bourse de Toronto a terminé la séance sur un plongeon de 360,95 points, ou 2,45%, à 14 392,7 points.

À New York, le S&P 500 a perdu 35,26 points ou 1,71% à 2 023.

Le Dow Jones a échappé 331,34 points ou 1,86% à 17 501,65 points.

Le Nasdaq a reculé de 1,57% ou 74,24 points à 4 652,57.

Les prix du baril de pétrole brut poursuivent leur chute. Le baril de WTI a terminé la journée à 50,04 dollars américains après avoir effectué un bref passage sous la barre psychologique des 50 dollars en cours de séance pour la première fois depuis mai 2009.

Le huard a perdu 0,06 cent pour se négocier à 84,77 cents américains. Il a touché ce matin son plus bas depuis mai 2009. Lisez notre texte sur le repli du huard

Hormis le secteur de la santé, tous les autres secteurs de la Bourse de Toronto battent en retraite. Les pétrolières se font encore assommer. Le géant Suncor (Tor., SU) a cédé 4,36% à 35,72$.

Malgré le recul à Toronto, le titre de Mines Richmont touchait un sommet des 52 dernières semaines de 4,03$. Le titre de Dollarama (Tor., DOL) a touché un plus haut historique de 60,20$ en cours de matinée.

Les investisseurs entament avec prudence la première semaine complète de l'année 2015, «confrontés à un nouveau plongeon des prix du pétrole et à des troubles politiques en Grèce qui pèsent sur l'humeur des marchés mondiaux», ont observé les analystes de Charles Schwab.

Les cours du pétrole coté à New York, le WTI, évoluaient à des niveaux inédits depuis presque six ans, sous les 51 dollars le baril, assommés par des inquiétudes sur l'abondance de l'offre et des perspectives de demande énergétique maussades. L'envol du dollar accentuait encore la pression. 

La devise américaine grimpait en effet à son plus haut niveau depuis mars 2006 face à l'euro, qui s'affichait sous le seuil de 1,20 dollar, empêtré par des spéculations sur de nouvelles mesures de relance en Europe et une sortie de la Grèce de la zone euro.

La dissolution mercredi du Parlement grec a marqué le début d'un sprint électoral et de tractations politiques tous azimuts en vue des législatives du 25 janvier qui pourraient raviver des tensions au sein de la zone euro en cas de victoire du parti de gauche Syriza.

La chancelière Angela Merkel a suscité dimanche la controverse en Allemagne après une information de presse selon laquelle elle était prête à laisser sortir la Grèce de la zone euro en cas d'arrivée au pouvoir de la gauche radicale dans ce pays. 

Le calendrier économique était relativement vide aux États-Unis lundi, en dehors de la sortie des chiffres sur les ventes de voitures dans le pays en décembre.

Le marché obligataire progressait. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,083%, contre 2,123% vendredi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,651% contre 2,697% à la précédente clôture.

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