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La Bourse de Toronto s’est offert un bond de 163 points peu après l’ouverture des marchés, dès que la Banque du Canada a annoncé sa décision d’abaisser son taux directeur d’un quart de point, à 0,75%. 

L’indice S&P/TSX grimpait de 163,33 points (1,14%) à 14 471,77 points. L’indice était porté par les titres énergétiques (+3,12%) et les financières (+0,89%). Le secteur des matériaux reculait quant à lui de 0,17%. 

De nombreux titres étaient à un sommet annuel, dont BCE, Gildan, Metro, Agrium et Potash Corporation.

Wall Street a ouvert en petite baisse, gagnée par la fébrilité à l'approche d'une décision de politique monétaire en zone euro, et après une série de résultats contrastés aux États-Unis.

L'indice élargi S&P 500 perdait 0,02%, soit 0,40 point, à 2 022,15 points.

Le Dow Jones reculait de 43,73 points, ou 0,25%, à 17 471,50 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 3,52 points, ou 0,08%, à 4 651,33 points.

«Les investisseurs sont enclins à avancer avec prudence à la veille de la décision très attendue de la Banque centrale européenne (BCE)», ont relevé les experts de Charles Schwab.

La majorité des investisseurs anticipe le déploiement d'un vaste programme de soutien à l'économie, incluant des rachats de titres de dette d’État, et beaucoup craignent une chute des indices boursiers en cas d'annonces décevantes. 

La cote américaine digérait aussi une série de publications trimestrielles aux États-Unis, notamment dans le secteur technologique, avec le groupe informatique IBM, qui a annoncé un nouveau recul de son chiffre d'affaires, plombé notamment par un dollar fort, et dont les prévisions 2015 ont déçu. Le titre perdait 3,50%. À l'inverse, le service de vidéo en ligne Netflix, qui a confirmé sa résistance face à la pression accrue de concurrents comme Amazon, et poursuit sa conquête de nouveaux marchés, emportait l'adhésion du marché et voyait son titre son titre s'envoler de plus de 16%.

Du côté des indicateurs, les courtiers saluaient l'annonce d'une progression bien plus nette que prévu des mises en chantiers de logements aux États-Unis en décembre qui leur a permis de conclure l'année 2014 sur leur meilleur score depuis sept ans.

Le marché obligataire hésitait. Le rendement des bons à dix ans avançait à 1,808%, contre 1,788% mardi soir, et le rendement des bons du Trésor à 30 ans, se stabilisait à 2,377%, contre 2,374% à la précédente clôture.