Bourse: enfin des propositions fiscales de Trump

Publié le 30/08/2017 à 10:20, mis à jour le 30/08/2017 à 16:34

Bourse: enfin des propositions fiscales de Trump

Publié le 30/08/2017 à 10:20, mis à jour le 30/08/2017 à 16:34

Par lesaffaires.com

(Getty)

Toronto a signé une bonne séance ce mercredi. La Bourse de New York a elle aussi terminé en hausse, aidée par la vigueur du secteur technologique et des données meilleures que prévu sur l'économie américaine.

Dans un marché aux échanges limités en cette fin août, les investisseurs misent selon Sam Stovall de CFRA sur les entreprises à la croissance élevée.

«Cela fait huit ans et demi qu'on est dans un marché haussier, certains investisseurs se disent qu'il n'y en a peut-être plus pour longtemps et veulent miser sur des entreprises ayant déjà prouvé que leurs bénéfices augmentaient rapidement», a-t-il avancé pour expliquer la différence de vigueur entre les indices Dow Jones et le Nasdaq. 

Voici l'état de la situation (clôture)

S&P/TSX +0,33% à 15133 points
S&P 500 +0,46%
à 2457 points
Dow Jones +0,12% à 21892 points
Nasdaq +1,05% à 6368 points
Dollar canadien -0,89% à 0,7921 $US
Once d'or -0,42% à 1313 $US
Baril de pétrole WTI -0,99% à 45,98 $US

Le géant informatique Apple est ainsi monté à un niveau record dès le début de séance.

«Cela a entraîné dans son sillage d'autres noms de la tech, dont les plus gros Facebook, Amazon, Netflix, Google», a observé Adam Sarhan de 50 Park Investments. 

Les investisseurs continuent par ailleurs «de faire preuve de résilience face aux tensions accrues avec la Corée du Nord, aux incertitudes persistantes sur les politiques monétaires et la politique américaine, et aux conséquences des dégâts causés par l'ouragan Harvey», ont relevé les analystes de Charles Schwab.

Selon une nouvelle estimation dévoilée mercredi, la croissance de l'économie américaine a fortement accéléré au deuxième trimestre et de façon plus forte qu'attendu, tirée notamment par les dépenses de consommation.

Et, selon la société de services informatiques aux entreprises ADP, les créations d'emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis ont bondi en août, bien au-dessus de ce qui était prévu par les analystes. 

«Les investisseurs sont plutôt satisfaits de voir que l'économie continue à croître malgré l'absence d'accord entre l'administration Trump et le Congrès sur toute réforme économique», a estimé M. Stovall.

Dans un discours prononcé en cours de séance, le président américain a exhorté mercredi les parlementaires à baisser les impôts, pour les entreprises comme les particuliers, mais n'a pas apporté de détail sur la vaste réforme fiscale qu'il appelle de ses voeux ni sur son financement.

 

Titres en action

CAE (CAE, 19,98$): une aubaine non justifiée. L’aubaine entre CAE et ses comparables n’a jamais été aussi élevée en cinq ans. Fadi Chamoun, de BMO Marchés des capitaux, ne voit aucune raison pouvant justifier cet écart tandis que les perspectives sont favorables pour le titre.

Uni-Sélect (UNS, 27,50$): pas la bonne comparaison. Le marché n’évalue pas Uni-Sélect de la bonne manière, croit Leon Aghazarian, de la Financière Banque Nationale. Le prix est trop faible par rapport à ce que mérite le titre, selon lui. Les vendeurs de pièces automobiles ont connu une période difficile en Bourse. Depuis que O’Reilly a averti le marché en juillet que ses ventes comparables seraient faibles, le secteur et Uni-Sélect ont perdu 10% et 12%, respectivement. «Nous nous sommes demandé “pourquoi? “, raconte l’analyste. Nous ne parvenons pas à voir de liens.»

Banque de Montréal (BMO, 90,07$): encore une déception aux États-Unis. Au premier coup d’œil, la Banque de Montréal a dévoilé des résultats conformes aux attentes, mais la bonne tenue des activités canadiennes cache une déception du côté des activités américaines, nuance Darko Mihelic, de RBC Marchés des capitaux. Son homologue Doug Young de Desjardins Marché des capitaux, fait pour sa part passer sa cible pour le titre de 101$ à 100$.

Portée par l’ensemble de ses secteurs d’activités, la Banque Nationale(Tor., NA) a dévoilé un bénéfice supérieur aux attentes à son deuxième trimestre. Excluant les éléments non récurrents, le bénéfice s’est établi à 1,39$ par action, tandis que les analystes visaient 1,32$ l’action.

Darko Mihelic, de RBC Marchés des capitaux, voit d’un oeil positif les résultats de la Banque Laurentienne(LB, 54,70$). Le bénéfice par action de 1,63$ dévoilé au troisième trimestre est supérieur à celui de 1,53$ qu’il attendait. L’analyste maintient sa recommandation neutre et sa cible de 60$. Il dit attendre davantage de preuves au chapitre du contrôle des coûts et de l’exécution des acquisitions, mais dit avoir de plus en plus la foi.

Leon Aghazarian, de la Financière Banque Nationale, ajuste la façon dont il évalue le fournisseur de pièces et de peintures automobiles Uni-Sélect(UNS, 27,50$). ll remet en question le fait que les investisseurs ont traité Uni-Sélect comme les fournisseurs de pièces automobiles au détail, à l’instar d’O’Reilly, alors qu’il n’en est pas. Le titre a fléchi de 12% depuis le 5 juillet, au moment où O’Reilly a fait part de ventes décevantes, alors que l’Américaine a perdu 10%. Par ailleurs, l’acquisition de Parts Alliance, en Grande-Bretagne, modifie le portrait de l’entreprise de Boucherville. Pour refléter cette transaction conclue le 5 août, il ajuste son évaluation et fait passer sa cible pour le titre de 40$ à 38$. Sa recommandation reste à surperformance.

United Technologies(UTX, 118,70$US), société mère de Pratt & Whitney de Longueuil, serait sur le point de conclure une entente pour réaliser l’acquisition de Rockwell Collins(COL, 130,74$US), selon le Wall Street Journal et Reuters.

ProMetic gagne 25%, mais reste sous-évaluée selon son PDG. La biopharmaceutique lavalloise souffre de sous-évaluation vis-à-vis ses comparables, fait-il valoir.

Vedette techno nationale, Shopify permet à des milliers de personnes de se lancer en affaires. «Du marketing et des paiements, aux transactions sécurisées et à l’expédition», elle promet de s’occuper de tout. Résultat, la société compte plus de 500 000 détaillants en ligne et, moins de trois ans après son entrée en Bourse, enregistre une capitalisation de marché de 12 milliards de dollars canadiens. De quoi tutoyer Twitter. Évoluant ainsi dans l'enclos des «licornes», le terme consacré aux start-up valant plus d'1G$. Tandis que son rendement boursier a été 3 fois supérieur à celui de Facebook ou de Netflix sur la même période ayant suivi leur arrivée sur les marchés actions.

 

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