Bourse: l'énergie et les technos ont entraîné la baisse

Publié le 28/03/2018 à 09:41, mis à jour le 28/03/2018 à 16:35

Bourse: l'énergie et les technos ont entraîné la baisse

Publié le 28/03/2018 à 09:41, mis à jour le 28/03/2018 à 16:35

Wall Street a reculé mercredi à la clôture, affectée par le recul des cours du pétrole et la fragilité toujours importante des valeurs technologiques, alors que la croissance américaine a été revue à la hausse.

C’est au tour d’un analyste de la Financière Banque Nationale de capituler sur le titre de Corus Entertainment, qui a heurté ce mercredi un nouveau plancher.

TSX: 15 169,94 points, en baisse de 46,24 points; Volume: 312,80 millions.

 

Dow Jones: 23 848,42 points, en baisse de 9,29 points 

S&P 500: 2605,00 points, en baisse de 7,62 points

Nasdaq: 6949,23 points, en baisse de 59,58 points

Once d'or à New York: 1334,00 $ US, en baisse de 17,90 $ US

Baril de pétrole: 64,38 US, en baisse de 0,87 $ US

Dollar canadien: 77,51 cents US, en baisse de 0,20 cent

Contexte

"Les stocks américains de pétrole brut ont augmenté, ce qui traditionnellement affecte les prix du pétrole" et les entreprises liées à cette industrie, a rappelé Quincy Krosby de Prudential.

Après la publication d'un rapport de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les stocks hebdomadaires, les valeurs de l'énergie regroupées au sein du S&P 500 ont reculé de 1,99%, la plus lourde baisse parmi les 11 secteurs qui composent l'indice élargi.

Les valeurs technologiques ont de leur côté à nouveau tremblé, menées par la chute d'Amazon (-4,38%) après des informations de presse sur la volonté de Donald Trump d'encadrer la domination du géant de l'internet. Ces rumeurs ont toutefois été démenties mercredi par la Maison Blanche.

Plus largement, la crainte d'une régulation accrue du secteur technologique après l'éclatement du scandale Facebook (+0,53%) sur l'utilisation indue de données privées, inspirait toujours le pessimisme des courtiers.

"Personne à Wall Street n'aime la régulation et surtout personne ne sait dans quelles proportions le contrôle de ces entreprises sera imposé", a estimé Sam Stovall de CFRA.

Lire aussi La régulation des «FAANGs» agite les marchés

Les marchés ont tout de même pu profiter de la hausse surprise de la croissance américaine pour le quatrième trimestre 2017 avec une troisième estimation à 2,9% contre 2,6% anticipés.

"C'est une bonne et une mauvaise nouvelle dans la mesure où cela donne un +feu vert+ pour de prochaines hausses de taux", a indiqué Ken Berman de Gorilla Trades. 

Les hausses de taux d'intérêt de la banque centrale américaine (Fed) renchérissent les coûts de financement des entreprises. 

Après avoir fortement avancé, le marché obligataire est revenu proche de l'équilibre: le taux de rendement des bons du Trésor à 10 ans évoluait à 2,772% contre 2,775% mardi soir et celui à 30 ans à 3,013% contre 3,029% la veille.

Titres en action

Le titre de BlackBerry (BB, 13,09$) est en hausse de plus de 15% depuis le début de l'année et de 40% depuis six mois, et ce n'est probablement pas terminé. Son virage logiciel semble faire mouche. Ses résultats au quatrième trimestre publiés ce matin font état de revenus de 233 millions $US, alors que les analystes s'attendaient à 216,81 M$US. La marge brute s'établit à 79%, un record surpassant les 76% du trimestre précédent. Le bénéfice d'exploitation (non-GAAP) est positif pour un huitième trimestre de suite, note la direction de la société de Waterloo.

Les acquisitions récentes de Héroux-Devtek(HRX, 14,48$) pourraient placer le fabricant devant plusieurs occasions de croissance à l'international, estime Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux. La directkon de l'entreprise a comme objectif de hausser les revenus de l'entreprise grâce à ces transactions, dans un secteur où il y a encore de la croissance organique à aller chercher. «Héroux-Devtek est bien positionnée avec Boeing, qui offre des occasions de taille», note l'analyste, réitérant son cours-cible de 19$.

Ça va mal pour Corus Entertainment(CJR, 6,98$), qui a non seulement connu un premier trimestre décevant, mais qui a aussi subi les contrecoups des Jeux olympiques, au trimestre suivant. Résultat: les revenus publicitaires sont en baisse notoire, ce qui fait craindre le pire à Adam Shine, de la Banque Nationale. Celui-ci réduit sa cible de 9,50$ à 5,50$, et anticipe une réduction du dividende annuel de 60% en 2018. 

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