Les autoroutes de Houston sous eau. (Getty)
La Bourse de New York a terminé sans direction lundi, l'impact du passage de l'ouragan Harvey se faisant notamment sentir sur les secteurs de l'énergie et de la finance.
Le marché a tenté de déterminer les conséquences du passage de l'ouragan Harvey dans les Etats du Texas et de la Louisiane.
«Les valeurs financières sont en baisse sous la pression des assureurs et les titres de l'énergie sont touchés par le repli des prix du brut», ont relevé les analystes de Charles Schwab.
Selon Sarah DeWitt, analyste chez JPMorgan, Harvey «pourrait conduire à des pertes prises en charge par les assurances de l'ordre de 10 à 20 milliards de dollars».
Voici l'état de la situation (clôture)
S&P/TSX -0,03% à 15047 points
S&P 500 +0,05% à 2443 points
Dow Jones -0,02% à 21809 points
Nasdaq +0,28% à 6287 points
Dollar canadien -0,19% à 0,7998 $US
Once d'or +1,39% à 1316 $US
Baril de pétrole WTI -2,49% à 46,68 $US
«Cela pourrait se traduire par des pertes représentant un peu moins d'un quart des bénéfices de la plupart des assureurs ou réassureurs» couverts par JPMorgan, a-t-elle ajouté dans une note.
Le cours du baril de brut coté à New York reculait lundi alors que celui de l'essence progressait, l'extraction d'or noir étant moins perturbée aux Etats-Unis que l'activité de raffinage.
Les chaînes de magasins spécialisés dans les travaux pour la maison Home Depot et Lowe's, qui pourraient profiter de la vaste reconstruction nécessaire après le passage d'Harvey, augmentaient de 1,30% à 151,59 dollars et de 0,89% à 74,00 dollars.
Les investisseurs se demandent par ailleurs «jusqu'où peut s'affaiblir le dollar», selon sam Stovall de Price Futures Group.
Le billet vert est descendu lundi à son plus bas niveau depuis janvier 2015. Il continue de s'affaiblir dans le sillage du discours sans surprise ni annonce de la présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen vendredi lors du symposium des banques centrales de Jackson Hole.
Les échanges sont toutefois restés limités en cette dernière semaine de vacances d'été et en l'absence d'indicateur majeur.
Titres en action
Plainte de Boeing: au Sénat et au Congrès, on défend Bombardier. Des sénateurs et membres du Congrès ont écrit aux autorités américaines pour ne pas négliger l'impact économique.
SNC-Lavalin (SNC): le pire anticipé. Le marché semble croire que toutes les tuiles vont s’abattre sur la firme de génie-conseil montréalaise, constate Maxim Sytchev, de Financière Banque Nationale. Si des embûches sont à prévoir, l’analyste pense qu’un scénario où tout irait mal est très peu probable.
La Baie (HBC): la privatisation de la compagnie? La Baie réviserait ses options stratégiques, ce qui pourrait aboutir sur la vente d’actifs immobiliers ou la privatisation de la compagnie, rapporte Reuters. Vishal Shreedhar, de Financière Banque Nationale, croit que la privatisation représente certains avantages. La plus ancienne compagnie d’Amérique du Nord pourrait se restructurer avec plus de liberté.
Aecon (ARE): une autre possibilité de privatisation? Aecon aurait embauché deux conseillers afin d’analyser si la privatisation de la compagnie est une avenue qu’elle souhaite poursuivre. Les attraits de la société permettent d’espérer un prix généreux, croit Ben Jekic, GMP Securities.
L'équipementier québécois Groupe Hewitt avalé par Toromont (TIH). L'entreprise de Pointe-Claire spécialisée dans les équipements lourds emploie 2000 personnes.
Dan Rollins, de RBC Marchés des capitaux, réaffirme son opinion favorable à l’égard du projet Windfall d’Osisko Mining (OSK) après avoir effectué une visite du site. De l’avis de l’analyste, Osisko a tous les ingrédients pour obtenir du succès à long terme, dont un solide bilan, une équipe de direction expérimentée et un projet à fort potentiel. L’analyste réitère sa recommandation surperformance pour le titre, mais ne fixe pas de cible.
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