La Bourse de New York a terminé en nette hausse lundi, tirant partie d'un apaisement des inquiétudes sur un éventuel conflit militaire entre les Etats-Unis et la Corée du Nord: le Dow Jones a gagné 0,60% et le Nasdaq 1,34%.

Selon des résultats provisoires à la clôture, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a progressé de 131,97 points à 21.990,29 points et le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 83,68 points à 6.340,23 points.

Voici l'état de la situation à la fermeture

S&P/TSX +0,58% à 15119 points
S&P 500 +1,00% à 2465 points
Dow Jones +0,62% à 21993 points
Nasdaq +1,34% à 6340 points
Dollar canadien -0,47% à 0,7856$US
Once d'or -0,47% à 1287$US
Baril de pétrole WTI -2,66% à 47,52$US

Après plusieurs échanges vifs entre le président américain et la Corée du Nord, Donald Trump a affirmé en fin de semaine dernière que l'option militaire était «prête à l'emploi» contre Pyongyang.

Mais dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal dimanche, le secrétaire d'Etat Rex Tillerson et le chef du Pentagone Jim Mattis ont affirmé que la voie diplomatique était leur option «préférée».

«Il y des facteurs fondamentaux solides soutenant l'avancée des principaux marchés actions, en premier lieu le maintien des taux d'intérêt à de faibles niveaux, aussi les courtiers vont probablement trouver des opportunités pour ré-établir leurs paris à la hausse en profitant d'achats à bon compte après le récent repli», ont relevé les analystes d'ADS.

La Maison Blanche tentait également de calmer la polémique suscitée par la réticence du président à condamner nommément les groupes d'extrême droite rassemblés à Charlottesville, où une femme est morte samedi quand une voiture a foncé sur la foule de contre-manifestants venus dénoncer la présence de groupuscules identitaires.

Kenneth Frazier, le PDG du géant américain de la pharmacie Merck, a annoncé lundi avant l'ouverture qu'il démissionnait de ses fonctions de conseiller économique de Donald Trump pour protester contre la position de ce dernier après les émeutes de Charlottesville.

Titres en actions

Avant toute chose, car mieux vaut toujours prévenir: comment ajuster son portefeuille au risque géopolitique. Chaque échange verbal musclé entre Trump et Jong-Un doit-il dicter vos positions de placements? Non! Mais...

Et au caus où une crise boursière surviendrait, voilà 3 choses à faire.

WSP: achat opportuniste en Nouvelle-Zélande. WSP Global met la main sur une firme de génie au moment où son cours est affaibli et offre un potentiel de retournement.

New Look (BCI): des synergies de 4M$ de l’achat d’Iris, mais l’action est déjà bien évaluée. Le benefice d’exploitation de 10,9 millions de dollars et le benefice par action de 0,33$ du deuxième trimestre de Groupe Vision New Look n’ont pas atteint les prévisions de la Financière Banque Nationale, mais Leon Aghazarian apprécie la hausse de 9,7% des revenus et de 4,6% des ventes comparables.

Savaria (SIS): un autre trimestre record et des objectifs encore relevés. Le spécialiste des équipements de mobilité personnelles a dévoilé un deuxième trimestre record, mais inférieur aux attentes de Leon Aghazarian, de la Financière Banque Nationale.

Telus (T): son action est trop punie pour ses investissements. Telus investit aux bons endroits pour assurer sa croissance à long terme et son titre ne mérite pas le rabais auquel il se négocie, fait valoir Maher Yaghi, de Marché des capitaux Desjardins.

Les paris négatifs contre Bombardier continuent de grimper. Pourquoi les spéculateurs s'ingénient à miser gros sur l'infortune de la multinationale québécoise?

Les constructeurs automobiles japonais Toyota et Mazda ont annoncé vendredi qu'ils dépenseront 1,6 milliard $ US pour construire une nouvelle usine aux États-Unis, créant quelque 4000 nouveaux emplois.

Facebook tente discrètement de revenir sur le marché chinois par le biais d'une application de partage de photos qui n'est toutefois pas directement liée au réseau social, ont indiqué vendredi des médias américains.

Chicago Bridge: des engagements qui pesaient lourds. Un élément perçu positivement par les investisseurs peut s'avérer une vraie menace.

Contexte macroéconomique

La production industrielle en Chine a fortement ralenti en juillet, s'essoufflant à l'unisson des ventes de détail --signes de la fragilité persistante de conjoncture économique, à l'heure où les efforts de Pékin pour réduire la dette du pays commencent à peser sur l'activité et la demande.

Elle a progressé de 6,4% sur un an en juillet, selon les chiffres publiés lundi par le Bureau national des statistiques, un organe gouvernemental.

Le Japon a affiché au printemps une croissance économique vigoureuse, accélérant le rythme après déjà cinq trimestres positifs, une série inédite en plus d'une décennie qui vient apporter un peu de répit à un Premier ministre affaibli.

Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 1% d'avril à juin par rapport aux trois mois précédents, selon les données préliminaires publiées lundi par le gouvernement, un chiffre bien supérieur aux attentes des analystes (+0,6%).

Aucune donnée majeure ne sera dévoilée aux États-Unis ou au Canada aujourd'hui. Mais les indicateurs seront nombreux cette semaine mais les investisseurs devront attendre mardi pour prendre connaissance d'indices (prix à l'importation et ventes au détail en juillet). Les mises en chantier de logements pour le mois de juillet, l'indicateur composite de l'activité économique de ce même mois et la première estimation du moral des ménages pour le mois d'août seront donnés les jours suivants.

Du côté des entreprises, la saison des résultats touche à sa fin. Quelques valeurs majeures sont toutefois attendues à partir de mardi (Home Depot, Cisco, Wal-Mart et Estée Lauder).