Bourse: Nasdaq et S&P 500 à des records

Publié le 25/05/2017 à 09:48, mis à jour le 25/05/2017 à 18:27

Bourse: Nasdaq et S&P 500 à des records

Publié le 25/05/2017 à 09:48, mis à jour le 25/05/2017 à 18:27

Par lesaffaires.com

Comme la veille, Toronto est restée bloquée dans le rouge ce jeudi, cette fois emportée notamment par le repli des cours pétroliers. Wall Street a monté jeudi, accélérant encore sa dynamique des précédentes séances dans un contexte d'amoindrissement des inquiétudes politiques.

Les cours du pétrole ont dégringolé, souffrant de quelques prises de profits après la confirmation du prolongement de neuf mois de l'accord qui limite la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires.

La chaîne en difficultés Sears (SHLD) s'est envolée de 13% à 8,48$US, après avoir dégagé ses premiers bénéfices depuis deux ans grâce à des coupes de coûts et à la ventes des outils Craftsman. l Les investisseurs semblaient de moins bonne humeur à Toronto où l'action de Sears Canada(SCC) n'a progressé que de 3,85% à 1,35$.

Voici l'état de la situation

S&P/TSX -0,06% à 15 410 points
S&P 500 
+0,44% à 2415 points
Dow Jones +0,34% à 21 082 points
Nasdaq +0,69% à 6205 points
Dollar canadien -0,58% à 0,7415 $US
Once d'or +0,16% à 1255 $US
Barile de pétrole -5,39% à 48,59 $US

Le Nasdaq, à dominante technologique a terminé la session àun niveau sans précéden pour une deuxième séance consécutive. Tout comme l'indice élargi S&P 500.

«Cela va sonner un peu bizarre... Mais la principale raison pour laquelle la Bourse monte, c'est parce qu'elle monte!», a reconnu Karl Haeling, de LBBW.

Les indices sont maintenant revenus à des niveaux sans précédent ou à leur portée, au fur et à mesure que semblent s'étioler les inquiétudes sur la présidence de Donald Trump.

«Le simple fait de battre des records, cela force certains investisseurs, qui n'étaient pas très présents, à le redevenir un peu plus», a évoqué M. Haeling.

Wall Street avait brusquement flanché la semaine précédente face à l'accélération des polémiques autour du président républicain, notamment concernant les soupçons d'ingérence russe aux États-Unis.

«On se concentre moins sur les tumultes à Washington, d'autant que le président semble réussir sa tournée à l'étranger», M. Trump visitant actuellement l'Europe après un passage au Moyen-Orient, a estimé Art Hogan, de Wunderlich Securities.

Les investisseurs n'ont pas plus trouvé de raisons de s'inquiéter dans les indicateurs américains du jour, qui se sont résumés à une quasi-stagnation des inscriptions hebdomadaires au chômage, une nouvelle un peu meilleure que prévu puisque les analystes tablaient sur une petite hausse.

«Néanmoins, le secteur de l'énergie est sous la pression d'une chute des cours du pétrole dans le sillage de la prolongation des quotas de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole», ont souligné dans une note les experts de la maison de courtage Charles Schwab.

Le marché de l'or noir a perdu plus de deux dollars le baril après cette annonce, faite à l'occasion du sommet du cartel à Vienne, les investisseurs la jugeant sans surprise voire décevante face à certains espoirs de mesures encore plus ambitieuses pour rééquilibrer l'offre et la demande mondiales.

Titres en action

Le chef de la direction de la Financière Manuvie (MFC), Donald Guloien, prendra sa retraite de la société d'assurances et de gestion de patrimoine à la fin septembre. M. Guloien sera remplacé par Roy Gori, a précisé jeudi Manuvie. Cet Australien s'est joint à l'assureur en 2015 et occupe actuellement le poste de vice-président directeur principal et directeur général de la division asiatique de Manuvie. La société avait déjà annoncé en mars que M. Gori deviendrait président de Manuvie à compter du 5 juin. Il jouera en plus le rôle de chef de la direction et se joindra au conseil d'administration de l'entreprise à compter du 1er octobre, à condition d'obtenir le feu vert des autorités en matière d'immigration. Avant de se joindre à Manuvie, M. Gori a été haut dirigeant dans la région de l'Asie du Pacifique pour la banque mondiale Citi, dont le siège social se trouve à New York.

La coqueluche techno d’Ottawa Shopify (SHOP) devrait faire son entrée dans le S&P/TSX dès la prochaine révision de l’indice torontois le 16 juin. Shopify rencontre les critères minimums de l’indice tant pour la valeur boursière de ses actions en circulation libre que pour leur volume de négociations, indique Andrew Moffatt, analyste des indices à la Banque Scotia

Rayonier Advanced Materials (RYAM) et Tembec (TMB) ont annoncé la conclusion d'une entente définitive aux termes de laquelle Rayonier fera l'acquisition de la société montréalaise, ce qui donnera une entreprise «de premier rang sur les marchés clés de la cellulose de grande pureté» et lui procurera des flux de rentrées diversifiés provenant de la production d'emballages, de papier, de pâtes à haut rendement et de produits forestiers. L'opération donne une prime significative de 4,05 $ par titre aux actionnaires de Tembec. La Montréalaise entend garder son siège social au Québec, et une présence en Ontario.

La société aéronautique québécoise Héroux-Devtek (HRX) a dévoilé jeudi un bénéfice net de 8,9 millions $ ou 25 cents par action au quatrième trimestre, comparativement à 9 millions $ ou 25 cents par action au même moment un an plus tôt. Ses revenus trimestriels sont passés de 117,5 millions $ en 2016 à 121 millions $ en 2017. Cette progression de 2,9 pour cent est attribuée à un accroissement des ventes dans le marché de l'aérospatiale commerciale. Les ventes dans le secteur commercial ont enregistré une hausse de 11,9 pour cent pour atteindre 60,8 millions $. Les ventes liées au secteur de la défense ont reculé de 4,9 pour cent à 60,1 millions $. Le résultat net ajusté de la compagnie est demeuré inchangé à 9 millions $ ou 25 cents par action.

Les banques continuent de dévoiler leurs résultats au coeur de craintes sur l'immobilier. La Banque CIBC (:CM) a annoncé jeudi un bénéfice net de 1,1 milliard $ ou 2,59 $ par action pour le deuxième trimestre, comparativement à 941 millions $ ou 2,35 $ par action l'an dernier. Le résultat net ajusté a atteint 1,1 milliard $ ou 2,64 $ par action contre 962 millions $ ou 2,40 $ par action pour le deuxième trimestre il y a un an.

Le groupe Banque TD (TD) a affiché jeudi un résultat net attribuable aux actionnaires de 2,45 milliards $ ou 1,31 $ par action au deuxième trimestre, comparativement à 2 milliard $ ou 1,07 $ par action au même moment l'an dernier. Ses revenus trimestriels sont passés de 8,2 milliards $ il y a un an à 8,5 milliards $ cette année. Le résultat net rajusté a atteint 2,6 milliards $ ou 1,34 $ par action, contre 2,3 milliards $ ou 1,20 $ par action $ il y a un an.

La Banque Royale du Canada (RY) rapporte jeudi qu'au deuxième trimestre de l'exercice 2017, son bénéfice net s'est élevé à 2,8 milliards $, en hausse de 9 pour cent par rapport à celui de 2,57 milliards $ rapporté au trimestre correspondant de 2016. Le bénéfice dilué par action a été de 1,85 $, en hausse de 0,19 $ ou de 11 pour cent par rapport à 1,66 $ au 1er trimestre de l'an dernier. Cependant, comparativement au premier trimestre de l'exercice en cours, le bénéfice net de la Banque a reculé de 218 millions $, ou de 7 pour cent.

Un changement de la garde à la tête de la division canadienne de pièces de rechange automobiles d’Uni-Sélect (UNS) a reçu mercredi  un accueil divergent de deux analystes.

 

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