Bourse: le secteur de l'énergie pèse sur New York et Toronto

Publié le 08/09/2014 à 13:25

Bourse: le secteur de l'énergie pèse sur New York et Toronto

Publié le 08/09/2014 à 13:25

Par AFP

Wall Street était indécise lundi à la mi-séance face à la multiplication des sources d'incertitude dans le monde, la performance de quelques valeurs phares du secteur tech ou la faiblesse des valeurs énergétiques: le Dow Jones cédait 0,13% et le Nasdaq grappillait 0,02%.

Vers 12H10, le Dow Jones reculait de 21,99 points à 17.115,37 points et le Nasdaq avançait de 1,12 point à 4.584,02 points.

L'indice élargi S&P 500, qui avait atteint vendredi un nouveau record, perdait 0,29% ou 5,73 points à 2.001,98 points.

À Toronto, l'indice S&P/TSX larguait 63,50 points (-0,48%) à la mi-séance, pénalisé par un baisse dans les secteurs des métaux de base et de l'énergie. 

En l'absence d'indicateurs majeurs aux Etats-Unis, "le marché est aujourd'hui caractérisé par la dichotomie entre quelques vedettes du Nasdaq comme Twitter, Facebook ou Yahoo! qui continuent d'attirer les investisseurs, et les actions liées au secteur des matières premières, qui pâtissent de la baisse des prix du brut ou de l'or", a remarqué Mace Blicksilver de Marblehead Asset Management.

Les cours du pétrole notamment approfondissaient leurs pertes lundi, le Brent coté à Londres glissant sous la barre des 100 dollars pour la première fois depuis juin 2013 et le WTI échangé à New York évoluant à des niveaux plus vus depuis janvier.

Les compagnies pétrolières ExxonMobil (-1,34% à 97,93 dollars), ConocoPhillips (-1,84% à78,87 dollars) ou Chevron (-1,01% à 126,11 dollars) en pâtissaient.

Des nouvelles moroses en provenance de l'étranger étaient également mises en avant par plusieurs observateurs.

En Asie notamment, le Produit intérieur brut du Japon a souffert plus que prévu au deuxième trimestre, chutant de 1,8% entre avril et fin juin comparé au trimestre précédent, et la Chine a enregistré en août un nouvel excédent commercial record, reflétant des importations plus faibles que prévu.

"La disposition à l'hésitation" est aussi alimentée par "l'incertitude" autour de l'éventualité grandissante que l'Ecosse vote "oui" au référendum sur l'indépendance dans dix jours, a estimé Patrick O'Hare de Briefing.com. Cela pèse notamment fortement sur la livre britannique, "renforçant au passage le dollar et soulevant quelques inquiétudes sur la possibilité qu'un billet vert plus fort puisse peser sur les perspectives des multinationales américaines".

Les investisseurs gardaient aussi un oeil sur la situation en Ukraine, où un cessez-le-feu a été signé vendredi à Minsk entre Kiev, les séparatistes et Moscou. L'Union européenne devait de son côté tenir lundi une réunion extraordinaire pour discuter des sanctions économiques contre la Russie.

 

Bouton "achat" sur Twitter

Le constructeur aéronautique Boeing (+2,75% à 128,12 dollars) profitait de la commande de 100 appareils, évaluée à 11 milliards de dollars au prix catalogue, par la compagnie irlandaise à bas coûts Ryanair.

Le titre de Yahoo! s'adjugeait 2,82% à 40,71 dollars. Le géant chinois du commerce en ligne Alibaba, dont il est le deuxième plus grand actionnaire, a annoncé vendredi soir qu'il espérait lever jusqu'à 24,30 milliards de dollars lors de son entrée à Wall Street, ce qui constituerait la plus grosse introduction en Bourse de l'histoire.

Twitter, qui a commencé à tester un bouton d'achat intégré aux publicités publiées sur son réseau permettant à ses utilisateurs d'acheter directement les produits promus, prenait 3,57% à 52,51 dollars.

Le conglomérat industriel General Electric, qui a annoncé avoir signé un accord définitif pour céder son gros électroménager au spécialiste suédois du secteur, Electrolux, pour 3,3 milliards de dollars, grignotait 0,24% à 26,16 dollars.

Microsoft montait de 1,31% à 46,51 dollars après la présentation d'une nouvelle version de sa page d'accueil MSN, plus adaptée aux appareils mobiles.

Le loueur de voitures Hertz, dont le PDG Mark Frissora a démissionné "pour raisons personnelles" avec effet immédiat, s'appréciait de 1,42% à 28,87 dollars.

Apple lâchait 0,22% à 98,75 dollars à la veille de sa très attendue conférence mystère, où pourraient être présentés un iPhone géant ou une montre connectée.

Le marché obligataire progressait. Signe d'une demande accrue, le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,455% contre 2,461% vendredi soir, et celui des bons à 30 ans, à 3,220% contre 3,237% à la précédente clôture.

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