Bourse: le pétrole coule Toronto, New York incapable de se relever

Publié le 14/10/2014 à 16:41

Bourse: le pétrole coule Toronto, New York incapable de se relever

Publié le 14/10/2014 à 16:41

Fermée hier en raison d’un congé ferié, la Bourse de Toronto débute la semaine sur de pertes importantes en raison de la chute des cours du pétrole.

Le prix du baril de pétrole a baissé de près de 4 $ mardi pour atteindre son plus bas niveau depuis 2012. L’effet de cette chute n’a pas tardé à se faire sentir sur le principal indice de la Bourse de Toronto, très influencé par le secteur de l’énergie. Le S&P/TSX a perdu 190 points pour terminer la séance à 14 036 points.

À New York, les marchés ne sont pas parvenus à se relever après les imposantes pertes des derniers jours. Le Dow Jones a lâché 0,04% tandis que le Nasdaq a gagné 0,32%.

Selon des résultats définitifs, le Dow Jones a perdu 5,88 points, à 16.315,19 points, reculant pour la quatrième séance de suite.

Le Nasdaq, à dominante technologique, a progressé de 13,52 points à 4.227,17 points.

L'indice élargi S&P 500 s'est apprécié de 0,16%, ou 2,96 points, à 1.877,70 points.

Les indices se sont pourtant affichés en nette hausse pendant toute la première partie de séance. Mais, comme la veille, ils ont été victimes d'un accès de faiblesse à l'approche de la clôture.

Ce coup de mou "est la conséquence de la nervosité qui règne sur le marché", selon Michael James de Wedbush Securities. Chahuté par les inquiétudes sur la croissance mondiale, le marché a en effet traversé de fortes turbulences au cours des dernières séances.

La série de résultats diffusés mardi matin a apporté une diversion bienvenue aux courtiers, qui peuvent maintenant se concentrer sur les chiffres des entreprises.

Les comptes trimestriels étaient contrastés avec notamment, dans le secteur bancaire, Citigroup publiant des chiffres meilleurs que prévu, Wells Fargo restant conforme aux attentes et JPMorgan Chase décevant les analystes. Le groupe de produits de grande consommation Johnson & Johnson a fait, lui, mieux qu'attendu.

Cette salve de publications a dans un premier temps permis de "reléguer au second plan une nouvelle salve d'indicateurs décevants en provenance de la zone euro" avec notamment la dixième baisse d'affilée en octobre pour le baromètre ZEW du moral des investisseurs allemands, et une statistique moins forte que prévu sur l'état d'esprit des petites entreprises aux Etats-Unis", ont remarqué les analystes de Charles Schwab.

"L'aversion au risque" a toutefois "repris le dessus dans le sillage de la chute du prix de baril de brut de près de 4 dollars", a souligné Michael James.

Le marché obligataire, fermé lundi, a terminé en hausse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,206% contre 2,307% vendredi soir et celui des bons à 30 ans à 2,957% contre 3,035%.

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