Bourse: autre plongeon en Chine, le calme à Toronto

Publié le 03/07/2015 à 10:04, mis à jour le 03/07/2015 à 16:45

Bourse: autre plongeon en Chine, le calme à Toronto

Publié le 03/07/2015 à 10:04, mis à jour le 03/07/2015 à 16:45

Photo: Bloomberg

Malgré la débâcle de la Bouse de Shanghai et le référendum sur le plan des créanciers en Grèce, c’est le calme plat sur le parquet de la Bourse de Toronto tandis que Wall Street fait relâche pour la fête nationale.

À Toronto, le S&P/TSX a terminé la journée sur un gain de 44,4 points, ou 0,3%, à 14 682,39 points;

Le dollar canadien a clôturé à 79,62 cents US, en baisse de 0,09 cent US;

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 60,39 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,68 dollar par rapport à la clôture de jeudi.

En Europe, les principales places boursières terminent à la baissent dans l’attente du référendum sur le plan des créanciers de la Grèce, qui aura lieu dimanche. Le FTSE à Londres perd 0,43%, le DAX à Francfort enlève 0,44% et le CAC à Paris supprime 0,83%.

La Bourse de Shanghai, pour sa part, efface 5,77% de sa valeur vendredi dans une énième séance au rouge. L'ampleur de la débâcle donne le vertige: la Bourse de Shanghai s'est effondrée de 12% sur la semaine, et de presque 29% depuis son sommet du 12 juin, au plus haut depuis sept ans.

C'est du jamais vu depuis 1992, selon l'agence Bloomberg. En moins d'un mois, 2 800 milliards de dollars de capitalisation se sont envolés sur les marchés chinois.

Cependant, ce ne sont pas les remous de la crise grecque qui font tanguer les Bourses chinoises --relativement isolées--, mais l'éclatement d'une bulle locale aux fondements fragiles et dopée à l'endettement.

Avant de s'affaisser, la place shanghaïenne s'était envolée de 150% en douze mois... et elle paie désormais le prix de ses excès.

Rien ne semble plus pouvoir rassurer des investisseurs en déroute, qui continuaient vendredi de déboucler massivement leurs positions, persuadés que le marché allait s'enfoncer davantage.

Dans un pays où presque tout le monde, des coiffeurs aux chauffeurs de taxi, des jeunes employés aux retraités, s'est mis à boursicoter furieusement, la plupart des investisseurs sont des particuliers plutôt suivistes --un phénomène aggravant la chute.

« Tout le monde est très réticent à entrer sur le marché. Les gens tendent à paniquer facilement, cela joue fortement », indiquait à l'AFP Zhang Qun, analyste de Citic Securities.

La Chine compte « bien trop d'investisseurs particuliers, ils sont d'humeur très instable et manquent de connaissances professionnelles sur le fonctionnement du marché », déplorait Chen Jiahe, stratégiste du courtier Cinda Securities.

Du coup, « toute mesure des autorités met du temps à être digérée et à faire effet, c'est seulement quand la défiance générale se sera inversée qu'on verra le marché se stabiliser », déclarait-il à l'AFP.

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