Photo Bloomberg.
L’or et le pétrole sont en forte baisse à la mi-séance mardi, tandis que les investisseurs prennent leur profit. Sur les parquets, New York enregistre une timide hausse et la Bourse de Toronto recule au moment où tous les paris sont permis au sujet du Brexit.
Voici l’état de la situation à la fermeture :
À Toronto, le S&P/TSX perd 3 points, ou 0,02%, à 14 012;
Le dollar canadien s’apprécie de 0,03% à 78,10 cents américains;
À New York, le S&P 500 monte de 6 points, ou 0,27%, à 2089;
Le Dow Jones ajoute 25 points, ou 0,14%, à 17830;
Le Nasdaq gagne 7 points, ou 0,14%, à 4843;
L’or se déprécie de 1,52% à 1272 $US;
Le pétrole chute de 0,48% à 49,72 $US.
À Toronto, le secteur des soins de santé se replie de 1,35%, tandis que les sociétés de télécommunications affichent le plus fort gain, 0,26%.
Les deux principaux transporteurs ferroviaires canadiens perdent du terrain à la Bourse aujourd’hui. Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, a souligné que les volumes de marchandises transportées au deuxième trimestre sont plus faibles que prévu. Il a abaissé ses cibles sur les deux sociétés. Le Canadien Pacifique, pour sa part, a émis des prévisions plus faibles que prévu pour ses résultats du deuxième trimestre. Le titre du Canadien National (Tor., CNR) efface 0,9% à 74,80$. Le Canadien Pacifique, pour sa part, recule de 2,33% à 159,30$.
L’action de Sintgray (Tor., RAY.A) bouge peu après l’annonce de l’acquisition de quatre services de Bell Médias. Le titre prend 0,7% à 7,40$.
À New York, l’action de United Continental prend 3,36% à 44,86 $US. Le transporteur aérien, qui possède les marques United Airlines et Delta, a dévoilé son plan pour accroître son bénéfice d’exploitation de 3,1 G$US d’ici 2018. La société a aussi relevé ses prévisions.
Pour le pétrole, les cours ont ouvert en nette baisse à New York, lestés par quelques prises de bénéfices après deux bonnes séances, ainsi que par la perspective d'un redémarrage de l'offre au Nigeria.
Désormais, Wall Street « monte un peu dans la foulée de sa franche hausse de la veille », ont résumé dans une note les experts de Charles Schwab. « Toutefois de nouveaux sondages maintiennent les incertitudes sur le Brexit, tandis que les cours du pétrole se replient. »
De fait, l'ambiance générale semblait moins à la prise de risque que la veille, comme en témoignait un rebond du dollar et du marché de la dette ainsi que le repli des cours pétroliers, au moment où les derniers sondages annoncent un résultat très serré à l'issue du référendum de jeudi sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne (UE).
« On ne peut simplement pas prévoir ce qui se produira vendredi », date prévue des résultats, ont écrit les experts de High Frequency Economics. « Le nombre d'électeurs indécis représente le triple de l'écart entre les camps du maintien et de la sortie, même si le premier a pris l'avantage lors du week-end. Même si l'on était certains de l'issue, on ne pourrait pas prévoir la réaction des marchés. »
En attendant, les investisseurs s'apprêtaient à suivre une audition de deux jours, mardi et mercredi, de Janet Yellen, présidente de la Réserve fédérale, devant les parlementaires américains.
« On s'attend à ce qu'elle dise à quel point elle, ainsi que son équipe, s'inquiètent du risque de repli de l'activité économique », ont annoncé dans une note les experts de Barclays.
Le marché obligataire montait un peu, le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculant à 1,669% contre 1,674% lundi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,470%, contre 2,486% précédemment.
