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Les Bourses nord-américaines remontent à la mi-séance après avoir amorcé la journée sur une note contrastée, les investisseurs digérant des données contrastées au sud de la frontière, et affichant une certaine nervosité avant un long week-end au cours duquel la géopolitique pourrait occuper l'avant-scène.
Voici l’état de la situation vers 11h55:
Le S&P/TSX de la Bourse de Toronto gagne 51 points ou 0,33% à 15609
Le S&P 500 de la Bourse de New York prend 5 points ou 0,28% à 2002
Le Dow Jones ajoute 14 points ou 0,08% à 17093
Le Nasdaq recule s'élève de 20 points ou 0,45% à 4578
Selon Marketwatch, l'indice S&P 500 a connu sa meilleure performance pour un mois d'août en 14 ans. L'indice phare a progressé de 3,4% en fonction de la clôture de jeudi. Pour sa part, le S&P/TSX affichait un gain mensuel de 1,4% à la fermeture des Bourses hier.
Parmi les titres en action vendredi, les banques remontent à la mi-journée, clôturant une semain marquée par des résultats encore une fois solides pour les géants financiers du pays. La principale banque canadienne, la Royale (Tor., RY), gagne 0,19$ à 80,74$, effaçant ses pertes du début de séance. Elle a touché un plus haut historique de 82,15$ récemment.
À quelques jours du dévoilement de résultats trimestriels, Alimentation Couche-Tard (Tor., ATD.B) a touché hier un sommet en 52 semaines de 33,11$, mais perd 0,17$ à 32,53$.
Le titre du détaillant montréalais Le Château (Tor., CTU.A) remonte de 6% à 1,11$, après avoir glissé sous la barre symbolique du 1$ jeudi.
Le transporteur par camions TransForce (Tor., TFI) avance vers un sommet de 52 semaines, grâce à un gain de 0,26$ à 28,11$.
Wall Street avait terminé dans le rouge jeudi, le regain de tensions en Ukraine et des résultats d'entreprises décevants éclipsant des indicateurs américains positifs: le Dow Jones avait cédé 0,25% à 17.079,57 points et le Nasdaq 0,26% à 4.557,70 points.
Au Canada, l’économie a affiché sa plus forte croissance trimestrielle en près de trois ans au deuxième trimestre, portée par les dépenses de consommation et les exportations.
Les dépenses des ménages américains ont enregistré une baisse surprise en juillet tandis que leurs revenus ont décéléré. L'inflation s'est quant à elle stabilisée sur un an.
Quant à l'inflation sur un an, elle s'est stabilisée en juillet, à 1,6%, selon l'indice des prix associé aux dépenses de consommation (PCE).
Cette mesure de l'inflation, très observée par la Réserve fédérale (Fed), reste ainsi encore sous l'objectif à moyen terme de la banque centrale américaine qui est de 2%.
Les investisseurs restaient aussi sur la réserve sur fond de persistance des tensions géopolitiques.
La situation en Ukraine risque de devenir "hors de contrôle" avec une "confrontation immédiate" entre troupes russes et ukrainiennes, a mis en garde vendredi le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, à l'ouverture d'une réunion avec ses homologues européens à Milan.
Mais dans l'ensemble, les échanges s'annonçaient limités vendredi.
"On a enregistré jeudi le plus faible volume d'échanges de l'année, avec seulement 479 millions d'actions échangées sur le New York Stock Exchange", a relevé Patrick O'Hare de Briefing.com. "Il ne faut pas s'attendre à beaucoup plus d'activité aujourd'hui, sauf choc particulier", a-t-il ajouté.
Certains participants vont peut-être chercher selon lui à "consolider leurs positions en cette dernière séance du mois et à protéger leurs portefeuilles avant le week-end de trois jours", lundi étant férié aux États-Unis à l'occasion du Labor Day, a relevé Patrick O'Hare.
Le marché obligataire reculait. Signe d'une moindre demande, le rendement des bons du Trésor à 10 ans progressait à 2,341% contre 2,334% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,077% contre 3,072% la veille à la clôture.
