Bourse: Toronto avance, Wall Street recule, Uni-Select à un sommet

Publié le 24/06/2015 à 08:03, mis à jour le 24/06/2015 à 16:48

Bourse: Toronto avance, Wall Street recule, Uni-Select à un sommet

Publié le 24/06/2015 à 08:03, mis à jour le 24/06/2015 à 16:48

La société de Boucherville Uni-Select se hisse à son plus haut des 52 dernières semaines. (Photo fournie)

Wall Street a baissé mercredi, prise comme les Bourses européennes par un accès de frilosité face à la situation grecque, sans trouver de prise dans l'actualité américaine pour se relancer.

À Toronto, le S&P/TSX a gagné 42,6 points ou 0,29% à 14 947,51 points.

À New York, le S&P 500 a reculé de 15,62 points ou 0,74% à 2 108,58 points.

Le Dow Jones a perdu 178 points ou 0,98% à 17 966,07 points.

Le Nasdaq a échappé 37,68 points ou 0,73% à 5 122,41 points.

Parmi les titres en action mercredi, Rogers Communications(Tor., RCI.B) a gagné 1,78%, après que le géant des télécommunications eut proposé de racheter toutes les actions en circulation de l’exploitant de téléphonie mobile Mobilicity pour 465M$, selon les documents de la cour publiés en ligne mercredi.

Benoit Poirier, analyste de Desjardins Marchés des capitaux, amorce le suivi du titre de la société montréalaise Stella-Jones(Tor., SJ) avec une recommandation neutre et une cible de 44$. Le titre a progressé de 1,19%.

Le titre de la chaîne montréalaise Dollarama(Tor., DOL) a avancé de 0,28% après avoir touché un sommet historique de 76,11$. Le fournisseur de pièces automobiles Uni-Sélect(Tor., UNS), de Boucherville, se hisse également à son sommet des 52 dernières semaines.Voyez sa plus récente cote boursière en cliquant ici.

Netflix(Nasdaq, NFLX) a perdu 0,38%, après que le fournisseur de service de vidéo par abonnement en ligne eut annoncé le fractionnement de son titre à raison de sept pour un actuel.

Encore la Grèce

«Encore une fois, la séance a été dominée par ce qui se passe autour de la Grèce, la Bourse américaine suivant la baisse de ses homologues étrangères après le rejet par les créanciers internationaux (d'Athènes) de ses dernières propositions de réformes en date», ont résumé les experts de la maison de courtage Charles Schwab.

Les négociations entre la Grèce et ses créanciers sont sur le fil du rasoir, et l'optimisme n'est pas de mise avant la reprise jeudi d'une nouvelle réunion de la zone euro, moins d'une semaine avant la date-butoir d'un remboursement au FMI qui alimente les craintes de défaut de paiement du pays.

«Bien sûr, la situation grecque pèse sur la Bourse, mais je pense qu'il y a d'autres raisons» à la baisse de Wall Street, a nuancé Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital. «À mon avis, c'est surtout lié à une tendance à vendre à l'approche de la fin du trimestre.»

L'actualité économique américaine n'a, quoi qu'il en soit, pas stimulé les investisseurs malgré une révision en hausse du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis pour le premier trimestre, avec une contraction désormais estimée à seulement 0,2%, dont plusieurs observateurs soulignent le manque d'actualité au moment où la moitié de l'année est presque passée.

Plus généralement, Wall Street «reste autour des mêmes niveaux, et c'est probablement parce que les actions sont à leur niveau maximal par rapport aux bénéfices», a jugé Bill Lynch, de Hinsdale Associates. «Les bénéfices doivent rattraper les cours, et nous verrons si c'est le cas au moment des résultats d'entreprises du deuxième trimestre, mais il va encore falloir attendre deux semaines.»

Le marché obligataire avançait. Vers 20H15 GMT, le rendement des bons à dix ans reculait à 2,376% contre 2,413% mardi soir et celui des bons à 30 ans à 3,155% contre 3,201% auparavant.

Sur la scène internationale, la Bourse de Tokyo a terminé mercredi à son plus haut niveau depuis près de 20 ans, dépassant le pic de la «bulle internet» du début des années 2000. L'indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a gagné 0,3% à 20868 points, un niveau qu'il n'avait plus atteint depuis décembre 1996.Lisez notre texte complet.

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