Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 20/06/2017 à 06:38, mis à jour le 20/06/2017 à 07:53

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 20/06/2017 à 06:38, mis à jour le 20/06/2017 à 07:53

Photo: Shutterstock

1-Les marchés américains affichent une modeste hausse dans les négociations précédant l'ouverture officielle, mais la Bourse de Toronto risque d'être de nouveau sous pression tandis que les prix du pétrole tombent à un creux de sept mois en raison de l'augmentation de la production chez certains pays clés.

2-Les indices S&P 500, Dow Jones et Nasdaq s'élèvent de respectivement 0,02%, 0,05% et 0,21% dans les négociations précédant l'ouverture officielle. Le baril de pétrole Brent, la référence au Québec, perd 1,94% à 46$US.

3-À l’étranger, les marchés asiatiques ont connu une séance contrastée, mais la Bourse de Tokyo s'est illustrée avec un gain de 0,81%, qui l'a poussé près de son plus haut niveau depuis la mi 2015. La Bourse de Shanghai a cédé 0,13% et celle de Hong Kong, 0,31%.

En Europe, les principales Bourses progressent à la mi-journée. L'indice CAC 40 de la Bourse de Paris prend 0,32%, le DAX de Francfort ajoute 0,26% et à Londres, le FTSE 100 s'élève de 0,15%.

«Mark Carney a rompu le calme du début de journée, lorsqu'il a dit qu'il n'était pas encore temps d'augmenter les taux au Royaume-Uni, ajoutant qu'il demeurait inquiet à propos du Brexit», a expliqué Chris Beauchamp, analyste chez IG.

Puis côté français, «les investisseurs ont salué le gage de stabilité de la deuxième économie de la zone euro après la nette majorité obtenue par le mouvement du président de la République française aux élections législatives», ce qui «permet à l'indice parisien de revenir au-dessus des 5300 points», observe Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

4-L'agenda économique demeure relativement léger des deux côtés de la frontière. Au Canada, on attend les ventes et les stocks de grossistes d'avril. Aux États-Unis, il y a publication du compte courant du premier trimestre. Aussi, les présidents de la Fed de Boston et de la Fed de Dallas, Eric Rosengren et Robert Kaplan, prononcent des allocutions.

5-Parmi les titres en action,

Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux, rétière son opinion positive à l’égard d’Alimentation Couche-Tard(ATD.B, 61,97$) peu de temps avant la conclusion de l’acquisition de CST Brands et des résultats du quatrième trimestre de la société lavalloise. Couche-Tard est en bonne position pour accroître ses bénéfices (entre 15% et 20%) au cours des deux prochaines années grâce à une solide croissance interne, le vent de dos de ses précédentes acquisitions et celle qui devrait être finalisée d'ici la fin du deuxième trimestre, de CST Brands. Par ailleurs, Couche-Tard devrait dévoiler une hausse de 18% de son bénéfice au quatrième trimestre, à 0,46$US par action. L’analyste laisse sa recommandation à surperformance et établit sa cible à 79$.

L’activisme va-t-il fonctionner chez La Baie(HBC, 8,88$)? Voilà la question que se pose Patricia A. Baker, de Banque Scotia, après que la firme Land & Buildings Investment Management eut pris une participation de 4,3% dans le détaillant torontois pour l’inciter à évaluer les solutions permettant de maximiser la valeur des actionnaires. Tout en analysant les points soulevés par l’investisseur activiste, l’analyste réitère pour le moment sa recommandation neutre et sa cible de 12$ pour le titre.

Neil Maruoka, de Canaccord Genuity, voit d’un bon oeil la nomination de John Paulson au conseil d’administration de la pharmaceutique lavalloise Valeant(Tor., VRX). À son avis, l’arrivée de ce réputé financier au conseil offre une validation de la stratégie de redressement du PDG Joseph Papa. Cela dit, l’analyste rappelle qu’il y a encore de nombreux vents contraires entourant Valeant, dont son bilan encore grevé de dettes et sa difficulté à vendre des actifs non essentiels à des prix favorables.

Au sud de la frontière, le géant de la livraison et baromètre de l’économie mondiale FedEx(NY., FDX) dévoile ses résultats du deuxième trimestre. Les analystes visent un bénéfice de 0,95$US par action, contre 0,71$ l’action à la même période il y a un an.

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