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1-Les Bourses américaines sont en voie d’amorcer la séance en hausse, les investisseurs attendant un vote clé sur le régime d’assurance-maladie qui remplacerait Obamacare et les discours de plusieurs dirigeants de la Réserve fédérale américaine.
2-Les indices S&P 500, Dow Jones et Nasdaq montent de respectivement 0,22%, 0,10% et 0,13% dans les négociations précédant l’ouverture officielle. Le baril de pétrole Brent, la référence au Québec, gagne 0,61% à 50,95$US.
3-À l’étranger, les marchés asiatiques ont regagné du terrain. Au terme d'une séance en dents de scie, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a gagné 0,23%. En Chine, l'indice composite de Shanghai a progressé de 0,10%, tandis que l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong a pris 0,03%.
En Europe à la mi-séance, les principaux indices évoluent de façon contrastée. La Bourse de Paris perd 0,03%, tandis que la Bourse de Londres se replie de 0,14%. La Bourse de Francfort résiste, progressant de 0,21%.
Principal motif d'incertitudes pour les investisseurs, des doutes grandissants sur la capacité du président américain Donald Trump à mener ses mesures de relance budgétaire, alors qu'il rencontre des oppositions au sein même de son propre parti sur sa loi sur l'assurance-maladie, qui est présentée au Congrès ce jeudi.
La Chambre des représentants américaine doit en effet voter sur ce texte de la majorité républicaine, poussé par Donald Trump, pour abroger et remplacer «Obamacare», la réforme emblématique de la couverture maladie de Barack Obama.
Pour les experts de Mirabaud Securities Genève, «la question du jour est: Donald Trump réussira-t-il à faire passer le projet de loi anti-Obamacare programmé aujourd'hui à la Chambre des représentants? Les républicains ne peuvent en effet se permettre de perdre plus de 20 voix à la Chambre, dans la mesure où les démocrates voteront tous contre le projet».
L'échec du vote provoquerait de nouvelles inquiétudes sur les marchés, qui attendent les autres promesses faites par le président américain, notamment la réforme fiscale et la relance budgétaire, deux promesses qui ont dopé les indices boursiers depuis l'élection du républicain.
4-À l’agenda économique, les ventes de maisons neuves de février seront dévoilées aux États-Unis. On attend également les demandes d’assurance-chômage pour la semaine terminée le 11 mars. Les analystes s’attendent à 240000 demandes.
Les investisseurs vont aussi suivre les discours de trois dirigeants de la Réserve fédérale américaine, notamment celui de la présidente Janet Yellen.
Au Canada, c’est le repos côté statistiques économiques, au lendemain du dévoilement du budget fédéral. Les données sur l’inflation seront dévoilées vendredi.
5-Parmi les titres en action, Yellow Pages(Tor., Y) a touché un nouveau creux en 52 semaines mercredi et il pourrait subir un sort similaire aujourd’hui. Drew McReynolds, de RBC Marchés des capitaux, emboîte le pas à plusieurs de ses homologues(avec un certain retard en revanche) et charcute sa cible pour le titre. Celle-ci passe de 16$ à 9$. Le titre va selon lui faire du surplace jusqu’à ce que l’entreprise dévoile son plan financier en mai prochain. La baisse du cours cible reflète une révision à la baisse de ses prévisions de bénéfices. Il réitère sa recommandation neutre pour la société montréalaise.
Le gestionnaire d’actifs montréalais Fiera Capital(Tor., FRZ) publie ses résultats du quatrième trimestre. Les analystes attendent un bénéfice de 0,31$ par action.
Maher Yaghi, de Desjardins Marché des capitaux, fait passer sa cible pour le titre d’Amaya(Tor., AYA) de 23,50$ à 24,50$ dans la foulée des résultats du quatrième trimestre de la société spécialisée dans le jeu en ligne. L’analyste reste toutefois tiède à l’égard du titre, estimant qu’il ne mérite pas une recommandation d’achat compte tenu de l’endettement élevé de l’entreprise.
Le consolidateur des garages spécialisés en carrosserie Boyd Group Income Fund(Tor., BYD.UN) a dévoilé des résultats inférieurs aux attentes à son quatrième trimestre et présenté des perspectives de croissance des ventes très modestes pour son premier trimestre de 2017. Les analystes n’ont dans l’ensemble pas touché leur recommandation, à l’instar de Jonathan Lamers, de BMO Marchés des capitaux qui réitère sa suggestion surperformance, mais le titre qui a grimpé de plus de 600% en cinq ans pourrait être vulnérable à cette déception. Déjà mercredi, il a cédé 4%.
La rivale de Groupe CGI(Tor., GIB.A), Accenture Plc(NY., ACN), va dévoiler ses résultats du deuxième trimestre. Les analystes visent un bénéfice de 1,30$US par action.
Le géant alimentaire ConAgra Brands dévoile ses résultats du troisième trimestre, tandis que le plus grand détaillant de jeux vidéo, GameStop, présente sa performance du quatrième trimestre.
