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1-Les Bourses américaines se dirigent vers une sixième séance de baisse de suite jeudi, les investisseurs de partout sur la planète se montrant toujours inquiets à l'approche du référendum sur le Brexit, au lendemain du statu quo de la banque centrale américaine (Fed).
2-Vers 8h25, les indices S&P 500, Dow Jones et Nasdaq reculent de respectivement 0,47%, 0,42% et 0,51%, selon les négociations sur les contrats à terme. Le baril de pétrole Brent, la référence au Québec, se replie de 1,47% à 48,25$US. Le pétrole est à son plus bas des trois dernières semaines.
3-À l’étranger, les marchés asiatiques ont chuté lourdement. L’indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo a reculé de 3% après que la Banque du Japon eut maintenu sa politique monétaire en vigueur.
À Hong Kong, le Hang Seng a perdu 2,10%, tandis que le Shanghai Composite de la Bourse de Shanghai a baissé de 0,48%.
Tout est également rouge à la mi-séance en Europe. Le CAC 40 de la Bourse de Paris cède 0,55%, le DAX de Francfort se replie de 0,66% et le FTSE 100 de Londres échappe 0,54%.
«Après le petit rebond technique», les marchés européens reprennent «leur série baissière toujours dans un climat d'inquiétude à l'approche du référendum du 23 juin sur le maintien de la Grande-Bretagne au sein de l'Union européenne» et vivent «au rythme des sondages», remarquent dans une note les gérants de Barclays Bourse.
À une semaine du référendum, partisans et opposants d'un Brexit abattent leurs dernières cartes. Les partisans ont le vent en poupe après une série de sondages en leur faveur, même si le dernier en date, de l'institut ComRes, redonnait une avance d'un point au maintien (46%) au sein de l'UE.
Le Financial Times a pris position pour un maintien du Royaume-Uni dans l'UE dans un éditorial jeudi.
«Les marchés veulent prendre d'autant moins de risques que la Fed a désigné le Brexit comme étant un risque réel pour la croissance», souligne pour sa part le courtier ETX Capital.
4-À l’agenda économique, les investisseurs attendent les demandes d’assurance-chômage aux États-Unis pour la semaine terminée le 10 juin. Également au programme, l’indice de la Fed de Philadelphie et l’indice NAHB des constructeurs de maisons de juin, ainsi que l’indice des prix à la consommation de mai.
Au Canada, seules les opérations internationales en valeurs mobilières d’avril seront publiées.
5-Parmi les titres en action jeudi, Stingray Digital(Tor., RAY.B) a dévoilé ses résultats du quatrième trimestre. Le spécialiste montréalais de la diffusion en ligne a augmenté ses ventes de 30,6% à 25,7M$. Le bénéfice net ajusté s’est établi à 7,14M$ ou 0,14$ par action, comparativement à 5,26M$ ou 0,15$ l’action à la même période il y a un an.
Dans sa publication matinale Morning Coffee, Canaccord Genuity mentionne que l’action d’Alimentation Couche-Tard(Tor., ATD.B) continue sa glissade amorcée plus tôt en juin après que la chaîne eut été identifiée comme un acquéreur potentiel de CST Brands(NY., CST), exploitant des établissements Dépanneur du Coin au Québec. CST cherche à vendre à prix fort et le détaillant lavallois figurerait parmi les acquéreurs potentiels, tout comme Seven & I, propriétaire des magasins 7-Eleven, et des firmes d’investissement privés menées par Blackstone Group. Canaccord indique que l’action de Couche-Tard se négocie sous ses moyennes mobiles de 50 et 200 jours.
Canadian Natural Resources(Tor., CNQ) semble enchanter les analystes qui ont assisté à sa journée des investisseurs mercredi. Jason Bouvier, de Banque Scotia, mentionne que la société est sa meilleure idée pour participer au rebond des matières premières. Il rappelle qu’elle est un des seuls exploitants pétroliers à ne pas avoir réduit son dividende ou émis d’actions en dépit de la dégringolade des prix. L’analyste fait passer sa cible de 35 à 42$.
Au sud de la frontière, le détaillant Kroger(NY., KR) et le géant du logiciel Oracle(Nasdaq, ORCL) dévoilent leurs résultats trimestriels.
