Bourse: Wall Street dopée par l'ALÉNA

Publié le 29/08/2018 à 09:57, mis à jour le 29/08/2018 à 16:41

Bourse: Wall Street dopée par l'ALÉNA

Publié le 29/08/2018 à 09:57, mis à jour le 29/08/2018 à 16:41

[Photo: Aditya Vyas pour Unsplash]

REVUE DES MARCHÉS Stimulée par l’espoir d’un accord commercial imminent entre les États-Unis et le Canada et un indicateur de bon augure sur la croissance américaine, Wall Street a porté mercredi le Nasdaq et le S&P 500 à de nouveaux records pour la quatrième séance consécutive.

Indices

À forte coloration technologique, le Nasdaq a gagné 0,99 % pour terminer à 8 109,69 points. Il a profité de la performance de quelques valeurs phares comme Apple (+1,49 %), Alphabet (+1,51 %), la maison-mère de Google, et Amazon (+3,38 %).

L’indice élargi S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises cotées à la Bourse de New York, s’est apprécié de 0,57 % pour finir à 2 914,04 points.

L’indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, a pris 0,23 % à 26 124,57 points.

À Toronto, le S&P/TSX a lui aussi terminé la journée en hausse de 0,21% atteignant 16 390,29 points.

Les devises canadiennes ont elles aussi profité de l'optimisme qui règne. Le huard grimpait de 0,18% à 16h40 et s'échangeait contre 0,7745 dollar américain.

Contexte

Cette progression « repose sur l’espoir de voir les négociations entre les États-Unis et le Canada rapidement aboutir à un accord », a souligné Peter Cardillo de Spartan Capital Securities.

Le premier ministre canadien et le président américain ont tous deux exprimé leur optimisme mercredi d’arriver à une entente sur le traité de libre-échange nord-américain (ALÉNA) d’ici vendredi.

La perspective d’un apaisement des tensions commerciales, combinée à la révision à la hausse de la croissance américaine au deuxième trimestre, « est de bon augure pour l’économie de façon générale », a noté M. Cardillo.

L’expansion du Produit intérieur brut (PIB) américain a en effet atteint 4,2 % en rythme annuel au deuxième trimestre, selon la deuxième estimation officielle, soit 0,1 point de pourcentage de plus que lors de la première estimation.

Cela représente une nette accélération par rapport aux 2,2 % du premier trimestre et la plus forte hausse du PIB depuis le troisième trimestre 2014.

Les promesses de ventes de logements aux États-Unis ont en revanche baissé de façon inattendue en juillet.

Mais cet indicateur sur l’immobilier « est le seul qui soit un peu inquiétant actuellement, ce n’est pas la fin du monde », a estimé Adam Sarhan de 50 Park Investments.

La course aux records engagée par les indices de Wall Street repose selon lui sur des fondamentaux solides : les très bons résultats des entreprises américaines au deuxième trimestre, les statistiques de bonne tenue sur l’économie, la politique monétaire toujours prudente de la Réserve fédérale, et la volonté de l’administration Trump de favoriser une fiscalité favorable à la croissance.

La montée des indices est d’autant plus vive que les volumes d’échanges sont faibles en cette fin de vacances d’été, ce qui amplifie les mouvements dans un sens ou dans l’autre.

Le marché obligataire se détendait un peu : le taux à dix ans sur la dette américaine évoluait à 2 879 % contre 2 880 % à la clôture mardi, et celui à 30 ans à 3 020 % contre 3 030 % la veille.

 

 

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