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La Bourse de New York a perdu de sa vigueur mercredi en milieu d'après-midi, mais est demeurée en territoire positif à la clôture de la séance. Par contre, la Bourse de Toronto a terminé la journée dans le rouge.

Les inquiétudes concernant la solidité du secteur financier en Europe se sont dissipées puisque le Portugal a réussi à vendre ses obligations sans trop de difficultés, ce qui a donné le ton à la journée.

Mais le résultat demeure bizarre selon Michel Pelletier, premier vice-président, titres à revenus fixes chez Investissements Standard Life.

À son avis, les Bourses auraient bien pu réagir de façon plus négative entre les motifs donnés par la Banque du Canada pour rehausser le taux directeur, la publication du Livre beige de la Réserve fédérale américaine et le crédit à la consommation qui a continué de baisser.

« Ce n'est rien de catastrophique, mais ce n'est pas rose non plus, a-t-il commenté peu avant la fermeture de la séance. Selon moi, ces trois nouvelles auraient pu faire baisser les marchés. »

Le S&P/TSX a reculé de 59,66 points à Toronto, ou 0,49%, à 12 042,32 points. Le Dow Jones à New York a gagné de son côté 46,32 points, ou 0,45 %, à 10 387,01 points.

Le S&P 500 a progressé de 7,03 points, ou 0,64 %, à 1 098,87 points, et le Nasdaq a pris 19,98 points, ou 0,9 %, à 2 228,87 points.

Le baril de pétrole a avancé de 0,58$, soit 0,6%, pour atteindre 74,67$. L’or s'est déprécié de 1,80$ (0,14%) à 1 257,50$.

Au Canada, la Banque du Canada a annoncé une augmentation d’un quart de point de pourcentage du taux directeur, qui se retrouve maintenant à 1%. Mais la banque centrale demeure prudente quant à ses prévisions économiques, craignant que la faiblesse de l’économie américaine ne nuise à l’économie canadienne.

Selon M. Pelletier, la banque vient de dire qu'il « sera difficile de faire des prévisions, mais c'est comme si les marchés ne s'en étaient pas préoccupés. »

La nouvelle a quand même propulsé le dollar canadien dans la stratosphère. Le huard a gagné plus de 1 %, en hausse de 0,96 cent US, à 96,37 cents US.

Du côté de la Fed, la publication du document a fait momentanément remonter les indices, même si elle a indiqué que les signes de ralentissements s'accumulent. M. Pelletier s'explique mal le phénomène encore une fois.

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