Bourse : l'or a dopé Toronto, New York s'est fait larguer par les banques

Publié le 14/09/2010 à 16:23, mis à jour le 14/09/2010 à 16:33

Bourse : l'or a dopé Toronto, New York s'est fait larguer par les banques

Publié le 14/09/2010 à 16:23, mis à jour le 14/09/2010 à 16:33

Par Mathieu Lavallée

À New York, le secteur financier a nui au démarrage de la journée, en effaçant une partie des gains encaissés hier. Photo : Bloomberg

L'explosion du prix de l'once d'or, qui a fracassé les records aujourd'hui, a donné une poussée à la Bourse de Toronto mardi, pendant que celle de New York s'est fait larguer par les banques en effaçant une partie de leurs gains de la veille.

Le métal précieux a terminé la séance à 1 271,10 dollars US, en hausse de 24,6 $ US, et a atteint 1 276,50 $ US plus tôt en séance.

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Puisque les sociétés aurifères composent une bonne partie du secteur des ressources naturelles du TSX, Bay Street a connu une bonne montée depuis l'ouverture de la séance. Le S&P/TSX a gagné 43,12 points, ou 0,35 %, à 12 192,98 points.

De son côté, le dollar canadien a avancé de 0,08 cent US, à 97,40 cents US.

« L'or a beaucoup aidé le marché canadien, mais je pense que Toronto aurait pu en profiter davantage », a souligné Stephen Gauthier, de FIN-XO. Selon lui, les actions des sociétés aurifères sous-performent à l'heure actuelle le prix du métal précieux.

« Nous constatons tout de même que beaucoup de liquidités vont dans le secteur des commodités », a-t-il ajouté.

Si les grandes banques canadiennes ont un peu traîné de la patte, le secteur des télécommunications a aussi soutenu la croissance, avec des rebonds de sociétés comme Research in Motion et BCE.

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Du côté de New York, le secteur financier a nui au démarrage de la journée, en effaçant une partie des gains encaissés hier après l'adoption de nouvelles règles de capitalisation bancaire par le Comité de Bâle III.

Autrement, le secteur de la consommation discrétionnaire a profité de la hausse du commerce de détail enregistrée le mois dernier, mais cela n'a pas été suffisant pour donner plus de souffle à Wall Street.

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Le S&P 500 a à peine bougé en reculant de 0,80 point, à 1 121,10 points. Le Dow Jones pour sa part a lâché 17,67 points, ou 0,17 %, à 10 526,49 points, et le Nasdaq a pris 4,06 points, ou 0,18 %, à 2 289,77 points.

Le baril de pétrole a reculé de son côté de 0,39 $ US, à 76,80 $ US.

« Le commerce de détail a fait bonne figure en étant plus fort que prévu, mais c'était tout de même très en ligne avec les attentes et la décélération de l'activité économique », a cependant précisé M. Gauthier.

Le détaillant de produits électroniques Best Buy faisait cependant bonne figure, en grandissant de 6 % à Wall Street, après avoir annoncé une forte hausse de son bénéfice.

Ce qui inquiète davantage M. Gauthier, c'est le fait que les volumes de transactions sont presque anémiques à New York par rapport à l'activité habituelle qu'on retrouve à la rentrée, alors qu'ils sont normaux à Toronto.

« On ne sent pas beaucoup de conviction à l'heure actuelle ni de prises de position. Les investisseurs institutionnels et les professionnels ne font que des petits ajustements », a-t-il commenté.

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