Ventes au détail: une meilleure fin d'année en vue au Canada

Publié le 25/11/2014 à 12:47

Ventes au détail: une meilleure fin d'année en vue au Canada

Publié le 25/11/2014 à 12:47

Par lesaffaires.com

Photo: Shutterstock

Après deux mois de baisse, les ventes au détail ont rebondi au Québec en septembre, mais l’augmentation a été légèrement inférieure à celle observée dans l’ensemble du pays.

Les détaillants de la province ont enregistré une croissance de leurs ventes de 0,7% entre août et septembre. Sur un an, l’augmentation des recettes des détaillants est de 2,7%.

Le résultat observé au Québec est légèrement inférieur à celui noté au Canada, où les ventes ont progressé de 0,8%. Les provinces de l’Atlantique ont toutes connu une croissance moindre que le Québec. L’Ontario, elle, a enregistré une croissance de 1%.

La performance des commerçants canadiens a été nettement supérieure aux attentes des économistes en septembre, souligne Krishen Rangasamy, économiste de la Financière Banque Nationale. Les économistes tablaient plutôt sur une hausse de 0,5%.

La croissance des ventes au pays a surtout été alimentée par les bonnes recettes réalisées chez les concessionnaires automobiles.

Des augmentations ont été observées dans 5 des 11 sous-secteurs, lesquels représentent 59% des ventes du commerce de détail, a indiqué l'agence fédérale. Sauf pour les concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles, les ventes étaient essentiellement inchangées par rapport à août.

Une meilleure fin d’année en vue

Les perspectives de la consommation pour le reste de l’année sont meilleures vu les gains solides de l’emploi ces derniers mois et la baisse des prix de l’essence, estime l’économiste de la Nationale. «La part des dépenses consacrées à l’essence dans les ventes au détail générales a baissé à 12,6% seulement en septembre, un creux inégalé depuis mai 2013. Les effets positifs de la baisse des prix à la pompe devraient être encore plus visibles au dernier trimestre de l’année», souligne M. Rangasamy dans une note. 

David Madani, économiste pour le cabinet indépendant Capital Economics, abonde dans le sens de son homologue de la Nationale. «Les récents gains sur le marché de l'emploi, jumelés à la baisse du prix de l'essence et aux taux d'emprunt qui demeurent bas augurent bien pour la période des Fêtes», écrit-il dans une note.

Un sondage récent de la Banque de Montréal signalait que les consommateurs du pays allaient être prudents en ce qui a trait aux dépenses des Fêtes. Un autre sondage, d'Accenture, dévoilé en octobre, concluait que la majorité des Montréalais (55%) sondés prévoyaient dépenser la même somme cette année que l’an dernier pour leur emplettes des Fêtes.

Par ailleurs, les ventes en ligne devraient progresser de 2 à 2,5% pour la périodes des Fêtes au pays selon un autre coup de sonde, celui-là de Deloitte. Lisez notre texte sur le sujet.

 

 

 

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