Trump ne serait pas une catastrophe pour l'économie, selon Buffett

Publié le 02/05/2016 à 13:03

Trump ne serait pas une catastrophe pour l'économie, selon Buffett

Publié le 02/05/2016 à 13:03

Par François Normand

Donald Trump. (Photo: Bloomberg)

La possible élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis ne serait pas une catastrophe pour l'économie américaine, affirme l'investisseur Warren Buffett.

Interrogé sur l'impact que pourrait avoir l'éventuelle élection de Trump sur Berkshire Hathaway (NY., BRK.B), le célèbre investisseur a déclaré que son conglomérat s'en sortirait bien.

«Si Donald Trump ou Hillary Clinton devient président, et l'un deux est très susceptible de l'être, je pense que Berkshire continuera de bien se comporter», a-t-il déclaré lors de l'assemblée annuelle de Berkshire Hathaway ce samedi, à Omaha, au Nebraska.

Selon lui, le résultat de l'élection présidentielle de novembre ne va pas changer le fait que les États-Unis sont «un endroit remarquablement attractif pour y faire des affaires».

Warren Buffett a donné publiquement son appui à Hillary Clinton en décembre. Par le passé, il a critiqué Donald Trump pour pessimisme à propos des États-Unis.

Malgré les propos rassurants de Warren Buffett, le programme économique et les déclarations de Donald Trump contiennent des mesures protectionnistes qui ont le potentiel de nuire à l'économie américaine et à celle de ses partenaires commerciaux comme le Canada, selon plusieurs analystes.

Par exemple, le candidat à l'investiture républicain veut renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), entré en vigueur en 1994.

Il veut imposer de nouveaux des tarifs douaniers sur les importations chinoises, ce qui ferait augmenter les coûts des entreprises américaines.

Le controversé milliardaire veut également expulser tous les immigrants illégaux, soit environ 11 millions de personnes, souvent des travailleurs dans le secteur agricole et du commerce de détail.

Promesses en l'air? Stratégie de communication pour gagner des appuis durant la course à l'investiture républicaine? C'est possible, estiment certains commentateurs politiques.

Par exemple, en 2008, pendant la course à l'investiture démocrate, Barack Obama avait promis de renégocier l'ALÉNA. Or, il ne l'a pas fait une fois devenu président.

Advenant qu'il soit élu à la présidence des États-Unis, Donald Trump mettrait sans doute de l'eau dans son vin.

Mais tout dépendrait en fait de qui, entre les républicains et les démocrates, aurait le contrôle du Congrès américain. Un congrès contrôlé par les démocrates compliquerait la vie à une éventuelle administration Trump.

 

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