Standard and Poor's dégrade la note de la Belgique

Publié le 25/11/2011 à 12:51, mis à jour le 25/11/2011 à 14:35

Standard and Poor's dégrade la note de la Belgique

Publié le 25/11/2011 à 12:51, mis à jour le 25/11/2011 à 14:35

Par AFP

Photo : Bloomberg

L'agence de notation Standard and Poor's a abaissé d'un cran vendredi la note de la Belgique, ramenée de "AA+" à "AA", mettant en avant le risque que le royaume, déjà très endetté, doive de nouveau intervenir pour soutenir son secteur financier.

L'agence craint que les "difficultés du secteur financier" nécessitent un soutien plus important des pouvoirs publics qui alourdirait la dette déjà élevée du pays, dans un contexte d'"incertitude politique" qui continue de peser sur la crédibilité de la Belgique en tant qu'emprunteur.

La dégradation de la note de la Belgique par l'agence de notation Standard & Poor's est "liée à la diminution de confiance des investisseurs sur le plan mondial", a répondu le ministre belge des Finances Didier Reynders, jugeant toujours solide la note du royaume.

"Cette dégradation reflète la progression des taux d'intérêt dans notre pays et dans toute la zone euro, ce qui est entre autres lié à la diminution de confiance des investisseurs sur le plan mondial", a indiqué M. Reynders, cité par l'agence Belga. Le ministre a toutefois précisé qu'"après cette dégradation, la note belge reste l'une des plus solides d'Europe".

La décision de S&P renforce la nécessité de "finaliser à très brève échéance le budget 2012", a également indiqué le ministre, alors que les négociations pour élaborer le budget 2012 butent sur les différends entre partis politiques. Une situation qui a conduit lundi le chef des socialistes francophones Elio Di Rupo, chargé de former le futur gouvernement, à jeter l'éponge.

Selon plusieurs médias belges, ces négociations ont toutefois repris vendredi soir. Une information que n'a cependant pas confirmé la porte-parole de M. Di Rupo.

La Belgique a besoin de trouver 11,3 milliards d'euros pour faire repasser son déficit sous la barre des 3% du PIB en 2012, comme l'exige l'UE.

La réduction du déficit des finances publiques devra comporter des "mesures structurelles", a insisté vendredi soir M. Reynders. "Cela doit également renforcer notre détermination à adopter les réformes nécessaires au renforcement du potentiel de croissance de notre économie, notamment dans le domaine du marché du travail", a-t-il poursuivi.

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