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L'action du groupe minier anglo-australien Rio Tinto bondissait de 5,32% mardi en début de séance à la Bourse de Londres, après avoir annoncé qu'il avait rejeté en juillet une offre de fusion du géant suisse des matières premières Glencore.

Après 20 minutes de cotation, le titre Rio Tinto grimpait à 3.156,5 pence.

Le deuxième groupe minier mondial a révélé qu'il avait rejeté une approche de Glencore, quatrième producteur mondial de matières premières depuis sa fusion avec Xstrata en mai 2013.

Il a souligné qu'aucune discussion n'était désormais en cours avec son homologue suisse.

Mais des investisseurs et une partie de la presse britannique spéculaient sur une volonté du directeur général de Glencore, le milliardaire Ivan Glasenberg, de réaliser cette fusion malgré tout afin de donner naissance à un géant pesant quelque 160 milliards de dollars, qui dépasserait l'actuel numéro un mondial du secteur, BHP Billiton.

D'après la presse britannique, M. Glasenberg aurait sondé à ce sujet le principal actionnaire de Rio Tinto, la société publique chinoise Aluminum Corporation of China qui tient environ 10% de son capital.

Une fusion avec Rio Tinto permettrait à Glencore de devenir un producteur majeur de minerai de fer, selon les analystes.

Glencore, qui avait plongé dans le rouge en 2013, a dégagé au premier semestre un bénéfice net de 1,72 milliard de dollars. Sur la même période, Rio Tinto a fait état d'un bénéfice net de 4,4 milliards.