Poloz ne croit pas devoir commencer à augmenter les taux avant un moment

Publié le 20/11/2013 à 18:36

Poloz ne croit pas devoir commencer à augmenter les taux avant un moment

Publié le 20/11/2013 à 18:36

Par La Presse Canadienne

Contrairement à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, ne croit pas devoir commencer à augmenter les taux d'intérêt d'ici à la fin de l'année prochaine.

Le dirigeant de la banque centrale a affirmé mercredi que même s'il respectait le point de vue l'OCDE, différentes organisations pouvaient utiliser des approches distinctes pour prédire la croissance économique.

M. Poloz a ajouté que la position de la Banque du Canada à ce sujet reposait sur sa propre évaluation du ralentissement de l'économie canadienne et le fait que l'inflation, à 1,1 pour cent, était aujourd'hui largement inférieure à ce qu'elle devrait être.

L'OCDE, dont le siège se trouve à Paris, a affirmé mardi que la Banque du Canada pourrait devoir commencer à augmenter son taux directeur au cours de l'année à venir pour le faire progressivement passer à 2,25 pour cent d'ici à la fin de 2015.

Le mois dernier, M. Poloz a étonné les marchés en adoptant une attitude neutre quant à la direction que pourraient prendre les taux d'intérêt ces prochaines années, signalant que la banque centrale pourrait être aussi prête à réduire son taux directeur qu'à le hausser.

Les analystes ont estimé que la banque laissait ainsi entendre aux marchés qu'elle ne commencerait probablement pas à augmenter les coûts de l'emprunt avant le premier ou le deuxième trimestre de 2015.

À la une

Il faut concentrer les investissements en R-D, dit le Conseil de l’innovation du Québec

24/04/2024 | Emmanuel Martinez

L’État devrait davantage concentrer les investissements en R-D dans certains secteurs, selon le Conseil de l’innovation.

Repreneuriat: des employés au rendez-vous

23/04/2024 | Emmanuel Martinez

REPRENEURIAT. Le taux de survie des coopératives est bien meilleur que celui des entreprises privées.

De nouvelles règles fiscales favorisent le repreneuriat familial

Édition du 10 Avril 2024 | Emmanuel Martinez

REPRENEURIAT. Elles devraient stimuler le transfert d'entreprise à des proches.