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Comme pour l’indexation des frais de scolarité, un sondage démontre que la majorité des Québécois appuieraient visiblement le gouvernement Marois s’il adoptait une hausse des redevances minières, selon un sondage Léger Marketing commandé par l’Initiative Boréale Canadienne (IBC), un groupe de défense environnemental.

La majorité des Québécois (55%) estime que les redevances minières sont trop faibles. Ils sont 11% à les trouver justes et 6% à les considérer comme trop élevées.

L’idée d’ajouter une redevance supplémentaire sur le revenu plutôt que sur le profit reçoit l’appui de 60% des Québécois. Seulement 11% souhaitent le statu quo.

Si l’idée que l’État perçoit davantage de revenus pour l’exploitation de son sous-sol recueille l’appui d’une majorité, ce n’est pas la priorité des citoyens. L’objectif qui obtient le plus grand appui est « une meilleure protection de l’environnement » (52%). Vient ensuite « la protection des communautés affectées » (51%). La fiscalité arrive troisième (34%).

On peut d’ailleurs constater qu’une diminution des pouvoirs des minières recueille un appui encore plus important. Les répondants sont 82% à ne pas accepter qu’une société puisse obtenir des concessions sans obtenir le consentement du propriétaire du terrain.

La même proportion croit que les municipalités devraient pouvoir refuser l’exploitation de certaines zones sensibles.

Au sujet de l’exploitation de l’uranium, les Québécois sont divisés, mais ils s’entendent pour demander plus de temps. Ils sont 39% à être défavorables à cette exploitation contre 35% qui sont en faveur. Cependant, ils sont 78% à demander que le gouvernement fasse un examen indépendant de cette exploitation.

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