Les valeurs automobiles coulées par le scandale Volkswagen

Publié le 22/09/2015 à 11:42

Les valeurs automobiles coulées par le scandale Volkswagen

Publié le 22/09/2015 à 11:42

Par AFP

Les valeurs automobiles ne parvenaient pas à relever la tête mardi en Bourse des deux côtés de l'Atlantique, ébranlées par le scandale des diesels trafiqués de Volkswagen aux États-Unis.

Nous assistons à «une contagion du scandale Volkswagen qui jette un doute» sur le secteur automobile et ses sous-traitants, plongeant les investisseurs dans «l'affolement», a souligné Xavier de Villepion, un vendeur d'actions parisien chez HPC.

Volkswagen, qui avait chuté lundi de près de 20%, continuait de souffrir à la Bourse de Francfort, perdant 17,77% à 110,60 euros vers 14H00 GMT, (16H00 à Paris), comme Porsche (-16,27% à 42,04 euros)

A Paris, l'action Peugeot perdait 7,11% à 14,10 euros, Renault reculant pour sa part de 6,11% à 67,26 euros. Faurecia (-7,52% à 27,77 euros), Valeo ( -4,04% à 112,70 euros) et Michelin (-3,00% à 80,61 euros) n'étaient pas épargnés.

A Milan, Fiat Chrysler Automobiles (FCA) cédait 4,25% à 12,18 euros, tandis qu'à Bruxelles, D'Ieteren, quicoiulent assure la distribution en Belgique des véhicules des marques du groupe Volkswagen et de Porsche, reculait de 5,69% à 34,51 euros.

A Wall Street, General Motors baissait de 2,61% à 29,82 à dollars, et Ford de 3,14% à 13,87 dollars. L'équipementier Delphi perdait 4,39% à 73,84 dollars, et son concurrent BorgWarner 6,13% à 40 dollars.

«Après les banques ou les laboratoires pharmaceutiques, le secteur automobile est clairement dans le viseur de la justice américaine: VW pourrait ainsi servir d'exemple», soulignent de leur côté les stratégistes du courtier Aurel BGC.

Les autorités américaines ont révélé vendredi que 482.000 véhicules de marque Volkswagen et Audi, construits entre 2009 et 2015 et vendus aux États-Unis, avaient été équipés d'un logiciel capable de détecter automatiquement les tests de mesure antipollution pour en fausser les résultats.

Le scandale a pris une ampleur inédite mardi, le constructeur allemand admettant que 11 millions de ses véhicules dans le monde étaient équipés de ce logiciel.

Aux Etats-Unis, les autorités ont déjà, selon une source proche du dossier, ouvert une enquête pénale contre le constructeur.

Le gouvernement allemand a de son côté ordonné la conduite immédiate de "tests approfondis sur les modèles diesel" de Volkswagen.

Les groupes automobiles français soutiennent par ailleurs «la mise en place de tests européens de RDE (Real Driving Emissions) qui permettront de valider, sur route, dès 2017, les mesures effectuées en laboratoire», ont-ils indiqué dans un communiqué.

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