Les salariés québécois s'appauvrissent en 2012

Publié le 29/11/2012 à 12:31, mis à jour le 29/11/2012 à 12:33

Les salariés québécois s'appauvrissent en 2012

Publié le 29/11/2012 à 12:31, mis à jour le 29/11/2012 à 12:33

Par Stéphane Rolland

Photo:Bloomberg

Les salariés québécois se sont appauvris en 2012, selon les données présentées aux médias par l’Institut de la statistique du Québec. Les salariés québécois ont connu une perte de leur pouvoir d’achat de 0,4 % en 2012.

Le salaire des Québécois a augmenté de 1,8 % en 2012. La croissance de l’indice des prix à la consommation (IPC) devrait atteindre 2,2 % la même année.

Les employés de la fonction publique québécoise seront ceux qui connaîtront le plus important recul de leur pouvoir d’achat. Il chutera de 1,2 % en 2012, selon l’Enquête sur la rémunération des salariés 2012.

Toujours selon l’enquête, les employés du secteur privé seront les seuls à s’enrichir avec une amélioration de 0,2 %. Les employés syndiqués s’appauvriront davantage que les non-syndiqués. Leur pouvoir d’achat reculera de 0,6 %.

En 2013

Les conditions devraient s’améliorer en 2013, si l’inflation se tempère comme prévu. L’ensemble des salariés québécois devrait obtenir une augmentation salariale de 2 %, contre une inflation de 1,9 %.

L’an prochain, les fonctionnaires municipaux seront ceux qui s’enrichiront le plus avec une augmentation de leur rémunération de 2,3 %.

Administration publique québécoise

Le mandat de cette étude est de comparer la rémunération du secteur public québécois, excluant les sociétés d’État, à celle des autres secteurs.

Le portrait démontre que les employés de l’administration québécoise sont les parents pauvres de la fonction publique. Si on tient compte des avantages autres que salariaux, ils sont mieux rémunérés que les travailleurs du privé, mais ont un salaire moindre. Ils ont l’avantage d’effectuer moins d’heures de travail.

Le salaire des employés de l’administration publique québécoise est inférieur de 11,2 % à celui de l’ensemble des salariés de la province. L’écart diminue quand on prend en compte la rémunération globale (6,1 %), soit en ajoutant les avantages sociaux. Un nombre d’heures travaillées moindres permet de réduire l’écart.

La comparaison avec les autres travailleurs du public contribue grandement à l’écart. Pour les employés des sociétés d’État, des municipalités, du fédéral, et des universités, l’écart pour la rémunération globale est de 26,2 %.

Par rapport au privé, la rémunération globale des employés de Québec est plus élevée de 3,3 %.

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