Les prévisions 2017 de stratèges


Édition du 10 Décembre 2016

Les prévisions 2017 de stratèges


Édition du 10 Décembre 2016

[Photo : 123RF/Alphaspirit]

La vedette de téléréalité et magnat de l'immobilier Donald Trump qui est élu à la présidence des États-Unis, les Britanniques qui décident de quitter l'Union européenne, l'indice Dow Jones qui franchit le seuil des 19 000 points, des accords de libre-échange menacés. Disons que l'année qui s'achève a été fertile en événements... étonnants. Difficulté : 2017 s'annonce tout aussi mouvementée. Que fera exactement le président élu Trump ? Jettera-t-il aux poubelles le Partenariat transpacifique ? Et l'ALENA ? Entamera-t-il une guerre commerciale avec la Chine ? Les élections en France, en Allemagne et aux Pays-Bas conduiront-elles les partis eurosceptiques au pouvoir ? Dans ce contexte géopolitique effervescent, nous avons demandé à quatre stratèges québécois de nous dire ce qu'ils entrevoient des marchés boursiers et obligataires en 2017.

Michel Doucet, vice-président et gestionnaire de portefeuille, Valeurs mobilières Desjardins

Jean-René Ouellet, gestionnaire de portefeuille, Valeurs mobilières Desjardins

Cibles des principaux indices en 2017 :

→ S&P 500 : 2 300 à 2 400 points

S&P/TSX : 15 300 points

Répartition :

Plus : actions américaines et canadiennes, banques américaines, assureurs-vie, technologies de l'information, firmes de génie

Moins : actions de sociétés sensibles aux hausses de taux d'intérêt : services aux collectivités, télécoms, consommation discrétionnaire et fiducies de placement immobilier (FPI)

N'eût été de l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, Michel Doucet aurait prévu que la croissance économique en 2017 aurait été à peu près semblable à celle de cette année : modeste, mais correcte. «Le plan de Trump, qui comprend des investissements dans les infrastructures et des baisses d'impôt destinées aux entreprises, pourrait dynamiser l'économie américaine, avec un effet d'entraînement sur celle du monde.» Mais, nuance-t-il aussitôt, il y a beaucoup de «si» ! Certains éléments de son programme vont à contre-courant des traditions républicaines, tels les investissements publics massifs et la hausse des déficits. «Dans quelle mesure s'entendra-t-il avec le Congrès et le Sénat [dominés par les républicains], ça reste une inconnue.»

Si le nouveau président réussit à mettre en oeuvre son plan, la croissance économique américaine pourrait atteindre les 2,5 % à 3 % en 2017, par rapport à moins de 2 % cette année. Le marché de l'emploi est en bon état, mais il y a des pressions inflationnistes. Il s'attend donc à ce que la Réserve fédérale hausse son taux directeur de 0,25 % en décembre et donne deux autres tours de vis en 2017, ce qui le porterait à environ 1,25 %.

En ce qui concerne le Canada, M. Doucet évoque un scénario optimiste et un second, pessimiste. Dans le premier cas, le pays profite de l'accélération de la croissance américaine, d'une renégociation «positive» de l'ALENA, d'un prix du pétrole à la hausse et d'une devise qui oscille entre 75 et 80 cents américains. Dans le second cas, le plan Trump n'a pas d'effet immédiat, les exportations canadiennes caracolent, le pétrole reste près de 40 $ US le baril et le huard stagne sous les 75 cents US. Il pense que la Banque du Canada pourrait réduire son taux directeur d'un quart de point, pour le ramener à 0,25 %, afin d'aider les ménages endettés et de stimuler une économie léthargique.

Du côté des marchés boursiers, M. Doucet voit les principaux indices nord-américains continuer de progresser. «Les bénéfices des entreprises devraient augmenter avec l'effet Trump, en raison des baisses d'impôts, de mesures favorisant le rapatriement des bénéfices accumulés à l'étranger [par des sociétés comme Apple] ainsi que des dépenses en infrastructures.»

Quant aux secteurs à privilégier, Jean-René Ouellet évoque les banques américaines, qui sont encore sous-évaluées, et les assureurs-vie qui profiteront de la hausse des taux d'intérêt. Il mise aussi sur les technos, comme Microsoft et Intel, qui continueront de surfer sur la croissance d'Internet. Au Canada, les sociétés de moyenne capitalisation se tireraient bien d'affaires si la croissance accélère, tout comme les entreprises d'ingénierie, grâce aux travaux d'infrastructures, et les assureurs-vie en raison de la hausse des taux de long terme. A contrario, les titres défensifs (consommation de base, services aux collectivités, télécoms) qui versent de bons dividendes souffriront de cette même augmentation des taux d'intérêt.

Du côté des obligations, Michel Doucet recommande de rester dans de courtes échéances, de une à cinq années, qui seront moins touchées par la hausse des taux. Il sous-pondérerait aussi les actions de sociétés européennes en raison des incertitudes qui planent (élections en France et en Allemagne, Brexit, etc.) de même que celles des pays émergents qui, eux, pourraient être touchés par les mesures protectionnistes promises par Donald Trump.

Stéfane Marion, économiste et stratège en chef, Banque Nationale du Canada

Cibles des principaux indices en 2017 :

S&P 500 : 2 270 points

S&P/TSX : 15 400 points

Répartition :

Plus : or ou titres aurifères, actions nord-américaines d'équipementiers militaires, de firmes liées aux infrastructures, banques américaines

Moins : titres du secteur de l'énergie, du secteur minier, pays émergents

S'il convient que l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis aura un effet accélérant sur l'économie, Stéfane Marion croit par contre que ce n'est qu'en 2018 qu'on en verra vraiment les impacts. «En 2017, il y aura un effet Trump avec les mesures budgétaires et fiscales promises, mais en ce qui concerne les dépenses en infrastructures, c'est une histoire pour 2018, en raison des délais de mise en oeuvre», dit-il.

Il s'attend donc à ce que l'économie américaine progresse d'environ 2 % l'an prochain (par rapport à 1,6 % cette année), puis de 2,5 % en 2018. Il est probable que la Réserve fédérale hausse son taux directeur en décembre, puis le fasse à deux reprises dans la seconde moitié de 2017, croit le stratège en chef de la Banque Nationale. Les taux longs poursuivront leur ascension. Le taux des obligations 10 ans, qui est passé de 1,8 % à 2,3 % après l'élection de Trump, devrait atteindre 2,8 % en 2017.

La croissance au Canada sera moindre que celle prévue aux États-Unis. De 1,2 % cette année, elle devrait atteindre 1,8 % en 2017, essentiellement parce que pour la première fois en deux ans, l'Alberta ne sera pas en contraction. Quant aux autres provinces, elles devraient continuer à progresser modérément. Le Québec performe très bien, note-t-il, soulignant que le taux d'emploi chez les gens de 15 à 64 ans est à un niveau historiquement élevé. «On est à un record de tous les temps.» Mais avec une croissance modeste de l'économie, M. Marion s'attend à ce que la Banque du Canada n'augmente pas son taux directeur au-delà de la fourchette actuelle de 0,25 % à 0,50 %. Avec des taux plus élevés aux États-Unis et un raffermissement du billet vert, le huard pourrait glisser vers les 71 cents américains.

Du côté des marchés boursiers, Stéfane Marion ne s'en cache pas : il n'a pas beaucoup de convictions. Il prévoit de faibles augmentations des principaux indices américains (S&P 500 environ 5 %) et canadien (S&P/TSX environ 3 %).

«En fait, les seules convictions que j'ai, c'est que les sociétés qui produisent de l'équipement militaire de même que celles qui bénéficieront des dépenses en infrastructures devraient avoir une bonne performance», pense-t-il, faisant référence aux promesses du nouveau président des États-Unis. Il évoque aussi les banques américaines, qui se négocient encore à escompte par rapport à leur niveau d'avant la crise financière de 2008-2009.

À cela, il ajoute l'or et les titres de sociétés aurifères, considérés comme des valeurs refuges en période d'incertitude. «Je pense que c'est une catégorie d'actif dans laquelle il faut avoir une position», soumet-il, notant la vague de fond qui monte contre la globalisation des marchés. Il en veut pour preuve non seulement l'élection surprise de Donald Trump mais aussi la sortie des Britanniques de l'Union européenne, les référendums qui se tiennent dans certains pays d'Europe, de même que l'issue incertaine des élections en France et en Allemagne.

En contrepartie, il sous-pondère les pays émergents, craignant que la montée du protectionnisme un peu partout ne touche leurs entreprises exportatrices. «C'est rare que la géopolitique ait autant d'impact. On assiste à un changement de régime et il ne faut pas être complaisant devant cela», conclut-il en signalant que dans son portefeuille modèle, il prévoit maintenant 10 % d'encaisse, soit deux fois plus qu'à l'habitude.

Martin Roberge, stratège et analyste quantitatif, Canaccord Genuity

Cibles des principaux indices en 2017 :

S&P 500 : 2 250 à 2 350 points

S&P/TSX : 15 500 à 16 000 points

Répartition :

Plus : actions nord-américaines, banques, pharmas et technos américaines, énergie, industrielles et métaux canadiens, Chine et Japon

Moins : actions européennes, services aux collectivités, consommation de base et FPI en Amérique du Nord

Martin Roberge se montre relativement optimiste à l'égard de l'économie mondiale, qu'il voit croître de 3,5 % en 2017. Des pays émergents comme la Russie sortent de leur récession, la Chine progresse à bon rythme et, dans les pays du G7, la croissance devrait être un peu meilleure qu'en 2016. Par contre, le Canada pourrait traîner de la patte en raison de la léthargie de ses exportations. La dévaluation des monnaies en Amérique latine par rapport au huard améliore leur position concurrentielle dans les ressources naturelles. «Ce sont ces pays qui bénéficieront de la reprise américaine.» Ici, il s'attend à une croissance de seulement 1,5 %.

Aux États-Unis, ce serait près du double, soumet-il. Les mises en chantier de maisons augmentent, les emplois et les salaires s'améliorent et nos voisins du sud devraient profiter du plan Trump au chapitre des infrastructures et des baisses d'impôt. Il est quasi certain que la Réserve fédérale haussera son taux directeur en décembre, mais elle pourrait attendre que l'inflation se manifeste avant de donner deux autres tours de vis en 2017. Ici, la Banque du Canada demeurera les bras croisés, espérant que son faible taux directeur fasse reculer le huard plus près des 70 cents américains pour stimuler les exportations.

Du côté des Bourses, l'analyste quantitatif de Canaccord pense que 2017 se déroulera en deux phases. Dans la première moitié, les titres cycliques, comme ceux des ressources, devraient poursuivre leur remontée. «Habituellement, leur cycle est de 23 mois. Ils ne sont en hausse que depuis 12 mois et ça pourrait se poursuivre jusqu'au printemps, en raison de l'effet Trump.» En contrepartie, les titres non-cycliques comme les télécoms, les services aux collectivités et la consommation de base, qui versent de bons dividendes, seront touchés par la hausse des taux d'intérêt. Leur recul se stabiliserait vers la mi-année, lorsque les cibles de la Fed auront été atteintes. Dans ce scénario, la Bourse de Toronto pourrait bien parvenir à son sommet dans la première moitié de l'année, puis demeurer autour du même niveau dans la seconde moitié.

Pour en tirer profit, il suggère de miser sur les titres des secteurs énergétiques, des matériaux, des industrielles et du ferroviaire dans le premier semestre de 2017 au Canada. Puis, dans la seconde moitié, revenir aux télécoms, services aux collectivités et consommation de base. Aux États-Unis, il mise davantage sur les banques, les pharmaceutiques et les technos, ces dernières profitant de la consolidation dans ce secteur ainsi que de l'amélioration des niveaux de vie dans les pays émergents. Par contre, avec la hausse des taux américains, les services publics, la consommation de base et les fiducies de placement immobilier vont écoper.

Si l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis est un facteur de risque pour les pays émergents à cause de ses visées protectionnistes, M. Roberge note que leurs marchés boursiers sont sous-évalués. Plusieurs d'entre eux sont moins lourds en matières premières et davantage en financières. Avec les nombreuses baisses de taux dans ces pays et le recul de plusieurs devises, les pays en développement devraient connaître une «bonne année».

Par contre, la montée du «populisme» et les incertitudes qui planent sur l'issue des élections dans des pays majeurs comme la France et l'Allemagne rendent Martin Roberge moins entiché des marchés européens.

Luc Vallée, stratège en chef, Valeurs mobilières Banque Laurentienne

Cibles des principaux indices en 2017 :

S&P 500 : 2 500 points

S&P/TSX : 16 500 points

Répartition :

Plus : actions nord-américaines, financières, industrielles, technologies de l'information, pharmaceutiques américaines

Moins : télécoms, services aux collectivités, consommation discrétionnaire et fiducies de placement immobilier (FPI), Europe et marchés émergents

L'augmentation des dépenses en infrastructures, la faiblesse du dollar canadien ainsi que les investissements des entreprises devraient aider l'économie canadienne en 2017, pense Luc Vallée. D'environ 1,6 % cette année, le taux de croissance du PIB devrait atteindre les 2 % l'an prochain. La Banque du Canada restera sur les lignes de côté en maintenant son taux directeur à son niveau actuel. Cependant, dit M. Vallée, les taux à long terme s'apprécieront dans le sillon de ceux de nos voisins du Sud, comme on a pu le voir à la suite de l'élection de Donald Trump à la présidence américaine.

Les États-Unis devraient poursuivre sur leur actuelle lancée, pour peu que le nouveau président aille de l'avant avec son plan de relance. Mais il faudra qu'il le fasse de manière «modérée», précise le stratège de Valeurs mobilières Banque Laurentienne (VMBL), qui craint que Trump ne se mette à dos certains partenaires commerciaux majeurs, comme la Chine. «Je pense qu'il va écouter, dans la mesure où il veut améliorer des choses.» M. Vallée prévoit donc que la croissance américaine sera de l'ordre de 2,5 % et que la Réserve fédérale maintiendra aussi le cap avec des hausses de taux modérées, l'une en décembre, puis peut-être deux autres en 2017.

À son avis, l'indice S&P 500 devrait progresser d'environ 10 % l'an prochain en raison des investissements en infrastructures, des baisses d'impôts des entreprises et des mesures pour rapatrier les bénéfices des sociétés américaines accumulés à l'étranger, promises par Trump.

Au Canada, la dynamique boursière pourrait être moins rapide qu'au sud de la frontière en raison de l'incertitude qui planera sur l'accord de libre-échange avec les États-Unis et le Mexique. D'autant plus que la Bourse de Toronto a mieux performé au cours de la dernière année en raison de la forte progression des titres énergétiques et des matériaux, qui pèsent lourd dans l'indice S&P/TSX.

M. Vallée se dit plutôt au neutre à propos de ces deux secteurs majeurs, préférant les titres des financières, des technologies de l'information et des industrielles. Ces dernières, notamment les firmes de génie et de construction, devraient profiter des travaux d'infrastructures qui sont promis par le gouvernement Trudeau et la nouvelle administration Trump.

Puisque les taux à long terme augmenteront, tant ici qu'aux États-Unis, le stratège de VMBL suggère de sous-pondérer les sociétés qui versent de bons dividendes, comme les firmes de télécommunications, les pipelines, les entreprises de consommation discrétionnaire ou encore les fiducies de placement immobilier. Lorsque les taux grimpent, les actions de ce type d'entreprises ont tendance à se tasser. Aux États-Unis, les secteurs à privilégier sont grosso modo les mêmes, auxquels on peut toutefois ajouter les pharmaceutiques qui ont été sous pression en 2016 en raison des promesses de la candidate démocrate Hillary Clinton de réglementer les prix des médicaments, ce que n'entend pas faire Donald Trump.

À l'étranger, M. Vallée se montre très circonspect. Il dit vouloir éviter l'Europe où trop d'incertitudes pèsent avec la sortie du Royaume-Uni de la communauté européenne et les élections à venir en France et en Allemagne. Il n'est pas plus enthousiaste à l'égard des marchés émergents, notamment en raison de l'impact que pourrait avoir le programme du nouveau président américain sur les échanges commerciaux mondiaux et sa volonté de rapatrier aux États-Unis des activités manufacturières.

Les risques

Nos quatre stratèges conviennent que le principal «risque» de dérapage de leurs prévisions 2017 est le nouveau président des États-Unis, Donald Trump. À la tête de la première économie mondiale, centre nerveux des marchés financiers de la planète, toutes ses décisions auront de considérables répercussions.

«Y aura-t-il une différence entre le candidat Trump et le président Trump ? C'est la grande inconnue», dit Michel Doucet, de Valeurs mobilières Desjardins. «Le risque, c'est sa personnalité [imprévisible]», renchérit Luc Vallée, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne.

Le futur président semble avoir mis un peu d'eau dans son vin par rapport à certaines de ses promesses les plus controversées depuis son élection (le mur avec le Mexique, le nombre d'immigrants à expulser, l'abolition d'Obamacare, etc). Mais il reste encore beaucoup d'inconnues, notamment sur ce qu'il fera exactement des accords de libre-échange, surtout celui avec le Canada et le Mexique. D'ores et déjà, toutefois, on présume qu'il ne ratifiera pas le traité transpacifique.

«Ce dont j'ai peur, c'est qu'il se mette à dos les Chinois», dit Luc Vallée. «Si jamais il y avait une guerre commerciale [entre les deux pays], on risquerait de tomber en récession.» On sait que le candidat Trump a promis en campagne électorale de faire la vie dure à la Chine, qu'il accuse de manipuler sa monnaie pour saper ses concurrents. Il a évoqué l'idée d'imposer des tarifs sur les produits chinois pouvant aller jusqu'à 45 %. M. Vallée pense cependant que Trump «va écouter» les voix de la raison.

Martin Roberge croit que l'élection de Trump est un facteur de risque surtout pour les pays émergents. Il y voit le symptôme d'une montée du protectionnisme qui pourrait affaiblir les échanges commerciaux et miner les exportations de ces pays. Il craint également l'impact d'un envol trop prononcé du dollar américain. Pour le moment, ce n'est pas un problème mais si l'ascension se poursuit, parallèlement à une montée des taux d'intérêt, «ça resserrerait considérablement les conditions de crédit et ça générerait beaucoup de turbulences sur les Bourses».

Nos stratèges craignent enfin l'effet boule de neige du Brexit et de l'élection de Donald Trump en Europe. «Il y a une vague de fond de gens qui remettent en cause la mondialisation des marchés. La zone euro est durement mise en jeu», dit Stéfane Marion, de la Banque Nationale, en faisant référence aux progrès des partis eurosceptiques dans plusieurs pays européens. Des élections cruciales pour l'avenir de l'Union européenne auront lieu en 2017 en France et en Allemagne, en même temps que la montée de l'extrême-droite.

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