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La croissance des exportations internationales du Québec a été plus vigoureuse que dans le reste du Canada au cours des deux premiers mois de l’année, selon les données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).
En février, les exportations en dollar constant sont 5,7% plus élevées qu’à la même période l’an dernier. La progression est de 3,1% dans le reste du pays. Au cours des deux premiers mois de l’année, les exportations ont augmenté de 4,6%, contre 1,9% dans le reste du pays.
Au début de l’année, l’équipe d’économiste de la Banque Royale du Canada prévoyait que la reprise des exportations contribuerait à prendre le relais d’un marché immobilier morose.
« Les statistiques de l'ensemble de l'année relatives aux principales catégories d'exportations du Québec indiquent des augmentations en 2013, tout particulièrement pour l'aluminium, les aéronefs et les pièces pour aéronefs », écrivait à la mi-mars Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. « Dans bien des cas, ces gains ne sont qu'un début, selon nous, car le déficit commercial continuera de se résorber en 2014 et au-delà à la faveur de l'augmentation de la demande américaine et de la faiblesse du dollar canadien. »
Cet élan ne serait cependant pas suffisant pour enregistrer une croissance supérieure à celle du reste du pays, toujours selon les économistes de la première banque du pays. Le PIB réel de la province devrait croître de 1,9% en 2014 et de 1,8% en 2015, selon leur prévision. En comparaison, la croissance devrait être de 2,5% et de 2,7% pour le reste du pays.
Parmi les industries, les groupes des minerais et concentrés de fer, du cuivre et ses alliages sous forme brute et celui des aéronefs présentent les croissances les plus marquées. À l’inverse, l'électricité, le cuivre et ses alliages sous forme brute et le papier, excluant le papier journal, enregistrent les plus fortes diminutions de leurs exportations vers nos voisins du sud, toujours selon l’ISQ.
En février, les exportations sont en croissance vers les États-Unis (+2,7%) et l’Asie (25,5%), mais subissent une diminution vers l’Europe (-12,9%).
Le Québec voit ses importations diminuées, contrairement au reste du pays. Les importations reculent de 1,7% en février, principalement en raison d’une diminution des produits importés de l’Asie. Elles progressent de 0,8% au Canada.
