Le pétrole ouvre en baisse à New York, sans trouver de soulagement sur l'offre

Publié le 23/02/2015 à 09:51

Le pétrole ouvre en baisse à New York, sans trouver de soulagement sur l'offre

Publié le 23/02/2015 à 09:51

Par AFP

Photo: Bloomberg

Les prix du pétrole ont ouvert en nette baisse lundi à New York, sous les 50 dollars le baril, attaquant la semaine sans optimisme dans un marché toujours déprimé par les signes de surabondance de l'offre, notamment aux États-Unis.

Vers 09H05, le cours du baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en avril, dont c'est le premier jour comme contrat de référence, perdait 1,69 dollar à 49,12 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

« On s'attend à ce que les mauvaises nouvelles de la semaine dernière, en premier lieu sur le niveau des réserves américaines, continuent », a expliqué Matt Smith de Schneider Electric.

Les réserves de brut aux États-Unis ont bondi de près de huit millions de barils la semaine dernière, ce qui continue à affecter le marché en vue des prochains chiffres sur la question, mercredi.

« Le marché est extrêmement volatile, et il est maintenant dominé par la perspective d'une nouvelle hausse », a résumé Matt Smith.

De plus, le marché, sur lequel les cours tentent de se stabiliser après avoir perdu jusqu'à 60% de leur valeur depuis juin, a été déçu par le décompte des plateformes pétrolières en activité aux États-Unis, publié en fin de semaine dernière par le groupe parapétrolier Baker Hughes.

« Leur nombre a baissé de 37 puits, ce qui constitue le déclin hebdomadaire le plus faible en sept semaines », ont souligné les experts de Commerzbank. « Le nombre total de plateformes reste au-dessus du seuil psychologique des 1 000 unités. »

Le marché était peu soutenu par l'extension à trois nouveaux sites d'une grève dans les raffineries américaines, exploitées en partenariat par Royal Dutch Shell, les employés demandant des conditions de travail plus sûres.

« Ce n'est pas une préoccupation pour le moment, car on ne pense pas que cela va affecter la production », la plupart des raffineries touchées continuant à fonctionner même si elles représentent potentiellement « 20% de la capacité américaine », a expliqué Matt Smith.

Enfin, « la force du dollar, en particulier par rapport à l'euro, tire les prix vers le bas », a-t-il ajouté.

Les échanges pétroliers, libellés en monnaie américaine, pâtissent généralement d'un renforcement du dollar.

 

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