Le pétrole clôture à plus de 94 dollars le baril à New York

Publié le 14/01/2013 à 15:22, mis à jour le 14/01/2013 à 16:19

Le pétrole clôture à plus de 94 dollars le baril à New York

Publié le 14/01/2013 à 15:22, mis à jour le 14/01/2013 à 16:19

Par AFP

Les cours du pétrole ont fini la séance en hausse lundi, clôturant à New York au-dessus du seuil des 94 dollars le baril pour la première fois depuis septembre, dans un marché porté par la remise en route d'un oléoduc aux États-Unis et par la faiblesse du dollar.

Le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en février s'est apprécié de 58 cents et a terminé à 94,14 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 111,88 dollars, en hausse de 1,24 dollar, sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.

Le WTI n'avait pas terminé au-dessus du seuil des 94 dollars depuis le 18 septembre, lorsque les cours avaient clôturé à 95,29 dollars le baril.

Le brut a notamment profité de la remise en route vendredi de l'oléoduc Seaway, transportant les réserves d'or noir de Cushing -- le principal terminal pétrolier des États-Unis -- vers des complexes de raffinerie sur la côte du Golfe du Mexique, après des travaux d'accroissement de ses capacités.

« Désormais, jusqu'à 400 000 barils de brut peuvent être acheminés quotidiennement de Cushing (qui abrite le brut texan servant de référence au WTI) vers le Golfe du Mexique », ont précisé les experts de Commerzbank.

L'oléoduc, long de 800 km, n'en transportait que 150 000 barils par jour auparavant.

« L'accélération de l'écoulement du brut stocké à Cushing soutient le marché car cela annonce un désengorgement progressif des réserves », a expliqué Matt Smith, de Schneider Electric.

Faute d'oléoducs d'une capacité suffisante pour transporter le pétrole excédentaire vers les raffineries, les réserves d'or noir à Cushing, qui constitue le principal terminal pétrolier des États-Unis, ont atteint récemment des niveaux records, à plus de 50 millions de barils.

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