Le pétrole chute de plus de 2 dollars à New York

Publié le 22/04/2014 à 15:57

Le pétrole chute de plus de 2 dollars à New York

Publié le 22/04/2014 à 15:57

Par AFP

Les cours du pétrole coté à New York ont chuté mardi, victimes de l'anticipation d'une nouvelle hausse des stocks de brut aux Etats-Unis et de mouvements techniques, qui reléguaient au second plan la crise ukrainienne.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai a cédé 2,24 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 102,13 dollars.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a terminé à 109,27 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 68 cents par rapport à la clôture de lundi.

C'était le dernier jour de cotation pour le contrat du WTI, ce qui a participé en partie au recul de son cours, selon Robert Yawger de Mizuho Securities USA.

Mais "le marché s'est surtout montré très prudent avec le rapport sur les réserves (de produits pétroliers aux Etats-Unis) mercredi", a-t-il noté.

Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswire, les stocks de brut sont attendus en hausse de 2,4 millions de barils.

Ils avaient déjà atteint 394,1 millions de barils à la fin de la semaine achevée le 11 avril, soit très près des 397,6 millions de barils enregistrés en mai 2013. Il s'agissait alors d'un sommet depuis le début de la publication des statistiques hebdomadaires du département américain de l'Energie en 1982 et d'un record depuis 1931 selon des données mensuelles.

"Au vu de ce qui s'est passé la semaine dernière", quand les stocks ont finalement bondi de 10 millions de barils alors que les analystes anticipaient une hausse de seulement 1,5 million, dépasser ce record "est une possibilité", a souligné Robert Yawger.

Or cette abondance d'or noir aux Etats-Unis a tendance à peser sur le prix du WTI.

Les réserves d'essence auraient de leur côté baissé de 1,4 million de barils et celles de produits distillés de 300.000 barils, selon les spécialistes.

Les investisseurs ont continué par ailleurs à surveiller la situation en Ukraine.

Les espoirs d'apaisement nés de la signature jeudi à Genève d'un compromis international sont retombés face à l'emprise croissante des pro-russes dans l'est du pays.

Le vice-président américain, Joe Biden, a mis en garde mardi la Russie contre "l'isolement" qui la menace si elle continue de soutenir les insurgés séparatistes dans l'est et Washington a annoncé le déploiement pour des exercices en Pologne et dans les pays Baltes de 600 soldats américains.

Mais, même si les investisseurs restent sur leurs gardes, ils ne peuvent que constater que, "pour l'instant, la Russie n'a pas encore envahi l'Ukraine", a relevé James Williams de WTRG Economics.

Le marché pétrolier suit avec attention la crise russo-ukrainienne car la Russie est un des plus gros producteurs de pétrole au monde et le principal fournisseur de gaz à l'Europe.

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