Ça y est: la fortune de Mark Zuckerberg a surpassé celle de Sergey Brin et Larry Page.

Dans la seule journée d’hier, le patron du réseau social a ajouté 1,6 G $US dans son gousset, rien de moins. Le titre de Facebook a terminé la séance à un niveau record hier, à 74,98 $US. La capitalisation boursière de l’entreprise a surpassé celle de Coca-Cola et n’est qu’à un poil de celle d’IBM, à 190 G $US.

Or, Mark Zuckerberg possède beaucoup d’actions du plus grand réseau social du monde. L’entrepreneur de 30 ans est assis sur une valeur nette de 33,3 G$. Pour l’anecdote, signalons qu’il est le premier humain à avoir plus de milliards en banque que de printemps au compteur.

Aujourd’hui, Zuckerberg est au 16e rang des personnes les plus riches de la planète, devant les co-fondateurs de Google (17e e 18e), et Jeff Bezos (20e), dont le portefeuille est malmené aujourd’hui avec la dégringolade de l’action d’Amazon.

La vitesse à laquelle Facebook s’est forgée une place parmis les très grandes capitalisations laisse pantois. En comparant la capitalisation d’IBM et de Facebook, voici ce que disait Kim Forrest, analyste d’expérience chez Fort Pitt Capital, au Globe & Mail: «Une entreprise de de 100 ans, avec de véritables actifs contre une entreprise avec des actifs virtuels, avec la même capitalisation boursière… c’est fou».

L’entreprise de Menlo Park, en Californie, a publié d’excellents résultats mercredi, alimentés principalement par la publicité sur le mobile, un marché en pleine explosion. Au cours des 12 derniers mois, l’action s’est appréciée de 183 %, la meilleure performance du S&P 500, selon Bloomberg.

Il y a de quoi oublier l’entrée en Bourse chaotique de Facebook en mai 2012, à un prix de 38 $US l’action. Le titre avait fondu dans les jours suivants, passant même sous les 20 $. Nombreux sont les actionnaires qui ont jeté la serviette. Ceux qui se sont accrochés ne le regrettent sûrement pas aujourd’hui. À commencer par le fondateur de l’entreprise.