La confiance des propriétaires de PME québécois s'améliore encore

Publié le 26/06/2014 à 07:45

La confiance des propriétaires de PME québécois s'améliore encore

Publié le 26/06/2014 à 07:45

Par Yannick Clérouin

Photo; Shutterstock

Si la confiance des entrepreneurs québécois était au plancher en décembre, elle a nettement remonté depuis, si bien qu’elle se retrouve au même niveau que celle des propriétaires d’entreprises ontariens et se rapproche de celle de l’ensemble des dirigeants de PME canadiens.

L’indice du Baromètre des affaires de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), qui mesure la confiance des propriétaires de PME de l’ensemble du pays, signale une poursuite de l’embellie du climat d’affaires au Québec en juin.

L’indice du Baromètre pour le Québec s’est établi à 62 en juin, comparativement à 60,6 le mois précédent. Ce résultat contraste avec le creux de 53,8 atteint en décembre dernier.

La confiance des chefs d’entreprise du Québec a pour la première fois depuis longtemps égalé celle de leurs voisins ontariens, qui se trouve à 61,9. Elle reste néanmoins inférieure à la confiance de l’ensemble des propriétaires de PME canadiens, qui se situe à 63,5.

Les données sont présentées sous la forme de moyennes mobiles sur deux mois. L’amélioration observée lors de mai et juin pourrait en partie être liée au fait que l’incertitude politique entourant les élections provinciales qui ont eu lieu en avril soit chose du passé.

Une performance insatisfaisante

Cela dit, le portrait n’est pas tout rose.

Les plans d’embauche ont légèrement reculé en juin, signale la FCEI. En effet, 15% des entrepreneurs de la province prévoient embaucher du personnel à temps plein, tandis que 7% songent réduire leurs effectifs.

Les entrepreneurs sont également plus nombreux à indiquer que la performance de leur PME est insatisfaisante. Parmi les personnes sondées, 41% jugent la situation générale des affaires bonne, tandis que 13% la trouve médiocre. En mai 2012, ils étaient 57 % à l’estimer bonne, alors que 12 % la considéraient médiocre. Depuis ce temps, ces données ne cessent de se détériorer, indiquent les économistes Simon Gaudreault et Ted Mallett dans leur rapport mensuel.

Parmi les principaux défis en termes de vente ou d’augmentation de la production auxquels ils font face, la demande intérieure insuffisante arrive en tête de liste (25% des réponses). Le manque de fonds de roulement (19%), arrive deuxième parmi les principales préoccupations, tandis que la pénurie de main-d’oeuvre qualifiée est la troisième limite la plus citée par les chefs d’entreprise du Québec (16%).

 

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