L'évolution de l'économie du Québec est favorable, selon Desjardins

Publié le 18/11/2013 à 12:19, mis à jour le 18/11/2013 à 12:53

L'évolution de l'économie du Québec est favorable, selon Desjardins

Publié le 18/11/2013 à 12:19, mis à jour le 18/11/2013 à 12:53

Par Thomas Cottendin

L’évolution de l’économie de la Belle Province devrait être positive au cours des prochains trimestres, suggère l’Indice précurseur Desjardins (IPD). L’indice a progressé de 0,5% en septembre, soit une légère accélération comparativement aux mois précédents.

L’Indice précurseur Desjardins, un outil permettant de déceler les signes avant-coureurs spécifiques aux revirements de tendance de l’économie québécoise, s’est raffermi davantage en septembre, soulignent les analystes de Desjardins Études économiques.

«Les composantes «ménage» et «entreprises» ont affiché plus de vigueur, mais celle reliée à «l’habitation» continue de pointer vers le bas», écrivent les économistes dans leur rapport.

Néanmoins, les économistes remarquent certaines divergences au sein de la composante «ménage». Bien que la variation de cette composante soit restée positive en septembre, certains indicateurs tels que la confiance des ménages s’est de nouveau détériorée.

«Ces divergences des indicateurs du bloc « ménages » reflètent bien le climat actuel du marché du travail», écrivent les économistes.

L’été 2013 a été particulièrement difficile avec 43 800 mises à pied encaissées de juin à août. Par contre, des gains ont été réalisés en septembre et en octobre, ce qui a permis de remonter la pente à la suite des pertes subies à l’été.

«L’ajout de 34 100 emplois en octobre a d’ailleurs permis d’atténuer quelque peu les préoccupations liées au marché du travail», soulignent les économistes.

Le taux de chômage a reculé depuis quelques mois, il se situe maintenant à 7,5 %.

La composante «habitation» continue d’évoluer en territoire négatif en septembre, témoignant ainsi du refroidissement du marché de l’habitation au Québec.

«L’année 2013 demeure difficile sur le plan économique et au-delà du resserrement des règles hypothécaires en 2012, d’autres facteurs viennent freiner la croissance du secteur résidentiel», disent les économistes.

Depuis le début de l’année, l’emploi a peu progressé et l’offre de logements neufs est demeurée importante. Après avoir pointé vers le bas durant plusieurs mois, la valeur des permis de bâtir résidentiels semble vouloir se stabiliser, mais elle reste loin du sommet de 2010, constatent les économistes. «Dans ce contexte, le niveau d’activité du marché de l’habitation devrait continuer de tourner à basse vitesse au cours des prochains mois».

 

 

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