Au cours du troisième trimestre, le patrimoine net des ménages américains s’est apprécié de 1,9 billion $US, soit une hausse de 2,6% comparativement au trimestre précédent, montrent les statistiques de la Réserve fédérale américaine.
Le patrimoine net des Américains se porte dorénavant à 77,6 billions $US (un billion = mille milliards), en hausse de 2,6% par rapport au trimestre précédent, constate Paul Edelstein, économiste de IHS Global Insight.
La richesse de nos voisins du sud dépasse son creux de 2009 de 27,7 billions $US (+56%). Le niveau du patrimoine net des Américains est aussi plus haut de 11,4 billions $US que son pic de 2007, avant la crise financière, grâce au fort mouvement haussier de la Bourse et à la réduction de l’endettement.
Le taux d'endettement diminue
Les actifs des ménages ont augmenté d’un peu plus de 2 billions $US. La valeur des actifs financiers a gagné 1,5 billion $US, portée par une hausse de 5-6% de la Bourse au cours du trimestre. La valeur des actifs immobiliers s’est appréciée de 500 G $US, grâce à un volume croissant de nouvelles ventes.
Du coté du passif des ménages, les dettes ont augmenté de 115 G $US. La plupart de cette appréciation provient d’une hausse de 72 G $US de prêts non hypothécaires. Pour sa part, la valeur des dettes hypothécaires a crû de 10 G $US, un phénomène inobservé depuis le début de 2008. La valeur des actifs immobiliers appartenant à des particuliers propriétaires a quant à elle gagné 419 G$ , représentant 50,8% du total des actifs immobiliers, son plus haut depuis 2007.
Bien que la dette (hypothécaire et non hypothécaire) des ménages a augmenté, leur situation s’est améliorée. Le ratio dettes sur revenus des ménages est tombé à 0,99. À son pic du début 2009, la dette des ménages atteignait 122% de leurs revenus.
«La question est de savoir si c’est un développement positif ou négatif pour l’économie. Un ratio dette sur revenu plus faible facilite la consommation des ménages. Mais un ratio en baisse peut aussi être un signal que les ménages sont moins enclins à maintenir un niveau de dette élevé après la crise», écrit Paul Edelstein.
